dimanche 20 décembre 2015

POUR EN REVENIR AUX FONDAMENTAUX DE NOTRE DEMOCRATIE !!!!


Nous avons bien dans l'Hémicycle une assemblée de droite et une assemblée de gauche, mais ce qui les sépare aujourd’hui n’est plus ce qui les séparait hier



Depuis 1789 1, les notions de droite et de gauche, en politique, constituent la constante conception bipolaire de la société.

Cette distinction s’établissait sur des valeurs immuables souvent incompatibles.

Pour la droite prévalaient l’ordre, la sécurité, l’autorité, l’identité et la tradition. La gauche, elle, défendait le progrès, l’égalitarisme ou la solidarité.
Ce schéma se perpétua durant 200 ans. Puis, la frontière entre les tenants antagonistes de ces concepts commença à se diluer, au point d’avoir disparu.

Nous avons bien dans l’Hémicycle une assemblée de droite et une assemblée de gauche, mais ce qui les sépare aujourd’hui n’est plus ce qui les séparait hier, et ce qui les séparait hier semble en rapprocher certains aujourd’hui.

Certains, à droite, prônent le progressisme sans nuance, comme Kosciusko-Morizet, qui s’est engagée pour la loi sur « le mariage pour tous ».

D’autres, à gauche, vantent l’autorité comme moyen de gouvernance et l’ordre comme outil de cohésion sociale. C’est le cas de Manuel Valls, Premier ministre en exercice et prétendument socialiste.

Un regard attentif et perspicace sur l’aboutissement des politiques menées par les uns et les autres durant quatre décennies, dans le balancier alternatif qui les porta au pouvoir, démontre sans aucune ambiguïté qu’ils ont recherché et atteint des objectifs similaires sinon communs, comme par exemple la disparition progressive de la souveraineté de notre pays.
Cela a conduit la France à une sorte de monothéisme gouvernemental depuis lors.

Ce raisonnement conduit à la démonstration que si les idées de la droite et celles de la gauche existent toujours, seuls la « composition des équipes » et leur discours prêtent à confusion.
Les véritables questions qui se posent à nous, électeurs, sont donc les suivantes :

1) Qui se revendique aujourd’hui de l’ordre, de la sécurité, de l’identité et de la longue tradition historique de la France ?

2) Qui ne parle que de progrès, d’égalité, de droits de l’homme, d’effacement des frontières et d’abolition des identités ?

À la deuxième question, il faut répondre sans hésitation Pécresse et Hidalgo, Valls et Sarkozy, Juppé et Hollande et tous les caciques du PS et de l’UMP qui se sont fort naturellement trouvés réunis, unis comme les doigts de la main dans les dernières consultations nationales avec quelques slogans singuliers, certes, mais des buts partagés. Ils forment donc une tendance.
Mieux : un parti encore informel mais qui ne demande et qui n’attend que plus de formalisme.

À la première question, il faut naturellement répondre  Tous les anonymes qui ont donné de leur temps, de leurs économies et de leur enthousiasme pour que les idées de la droite continuent à vivre afin de perpétuer la véritable alternance, celle  née de
« la Constituante », dans un bipartisme compatible avec l’efficacité gestionnaire et conforme à la tradition politique de notre pays.

 
       NDLR : Exactement le 11 septembre 1789.

Source : Bld Voltaire

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