Les Français se plaisent à ajouter au malheur des temps d’irruption
étrangère, la guerre civile qui est, comme chacun sait, la pire des guerres.
En
1870 avec l’invasion prussienne ce fut la Commune de Paris, guerre civile s’il
en est, dont on rappellera que ce fut, avant son programme social, le refus de
l’occupation étrangère qui la déclencha.
En 1944, ce qu’on appelle la
Libération fut aussi une guerre civile consécutive à l’occupation allemande :
elle fit plus de morts que la révolution française. Il semble bien aujourd’hui,
à considérer les mouvements qui agitent l’opinion, que ce double scénario
(parfois à fronts idéologiques renversés), se représente aujourd’hui et qu’en
conséquence ce qu’il faut bien appeler une invasion, même si elle prend les
formes de la modernité droit-delhomisée, risque de se doubler d’une guerre civile
entre ceux qui l’acceptent par soumission ou par choix idéologique et ceux qui
la refusent.
25 000 refugiés, 200 000
clandestins, 650 000 personnes entrées en France cette année !
Les chiffres
donnent le tournis et plus personne ne peut connaître et n’a le droit de
connaitre combien et qui il accueille sur le sol de son pays.
Le cauchemar de
la submersion migratoire est masqué par l’obligation de « solidarité ». Mais
quel mérite avons-nous donc à être solidaires si nous y sommes contraints par
la loi et la violence de l’Etat ?
Celui-ci prendra des ressources
supplémentaires pour accueillir la misère du monde et comme par enchantement,
les sommes que l’on n’a pas pour aider les agriculteurs ou les PME écrasées par
le RSI, ces sommes donc, sont disponibles pour les réfugiés.
Aider son
prochain, bien sur, mais par l’exercice libre de la volonté libre. Cette
solidarité là, c’est obliger à donner aux enfants des autres ce que l’on nous
interdit de donner à nos propres enfants, telle est la réalité fiscale aujourd’hui.
Sous
la modernité jadis festive, le tragique de l’histoire
Ceux qui ont les micros et ceux qui les commandent, en gros les nouveaux
seigneurs, veulent encore nous persuader que nous sommes en démocratie.
Celle-ci est une religion, nous sommes croyants mais non pratiquants,
l’oligarchie n’a pas attendu François Hollande pour enterrer les aspirations
populaires et leur expression démocratique.
La France est muselée depuis une
génération,
Ce silence forcé à fonctionné jusqu’à ce que la souffrance identitaire
devienne trop forte, le mur (de Berlin) du politiquement correct se lézarde, le
barrage n’est pas loin de céder.
Partout en France, dans la presse, sur les
ondes et dans la sphère numérique, des hommes et des femmes d’origines
philosophiques différentes osent désormais se prononcer sur la décomposition
avancée du pays et parlent d’invasion et de guerre civile.
Philippe de Villiers
voit déjà « les dhimis et les dissidents face à face ».
Or il est clair que si
le risque de guerre civile n’est plus exclu, ce malheur est la conséquence d’un
Etat failli, non seulement sur le plan économique – la faillite matérielle rend
impuissant et soumis, mais aussi sur le plan institutionnel, la Ve république
n’assure plus l’ordre qui protège les faibles et freine les arrogants et les
puissants du moment, qu’ils soient l’oligarque de service ou le petit caïd de
banlieue, tous les deux contre le peuple.
Le personnel oligarchique de cette
république est totalement hors-sol, le premier d’entre eux, l’hôte de l’Elysée.
Le dualisme dhimis contre dissidents constitue les prémices de la logique des
collabos et des résistants, nous n’en sommes pas tout à fait à ce stade, mais
sous l’écume de la modernité se cache encore et toujours une composante
historique pérenne et répétée à l’envie par les lois d’une histoire tragique ;
« ôte-toi de là que je m’y mette !» appelé plus pudiquement grand remplacement.
C’est aujourd’hui manifeste, la modernité dans cette affaire,
l’humanitaire, les droits de l’homme, les impératifs économiques du financement
des retraites, les besoins supposés de main d’œuvre, autant de billevesées
modernes et d’ailleurs rationnellement fausses ,cachent de plus en plus mal la
réalité d’une occupation de l’espace et le versement du « tribut aux tribus ».
L’Etat
providence moderne est devenu le tribut aux tribusOr ce tribut aux tribus est tout simplement la conséquence d’un Etat-providence entré en contradiction avec lui-même dès lors qu’il devient un impératif politique d’accueillir toute la misère du monde. Mais sa capacité attractive décroit au fur et à mesure qu’il attire, tandis que ses bénéficiaires légitimes sont délaissés – les périphéries de Guilluy, le peuple « sur lequel s’exerce le pouvoir » d’Onfray. L’impuissance de l’Etat est trop manifeste pour qu’on y insiste.
On ne fait jamais que la politique étrangère de ses clients, et la France, en Syrie par exemple, a voulu être le bon petit soldat des petro- monarchies. Les exemples de la dhimitude de l’Etat central sont légions, mais à l’échelle de la France profonde c’est la même chose.
Nos départements, en faillite, n’arrivent plus à financer les routes et l’on roule dangereusement sur des départementales mal entretenues, où les auxiliaires du fisc que sont devenus les gendarmes, font payer les conducteurs solvables pour 5KM de trop. Ainsi occupés les pandores n’ont pas le temps de s’occuper des malfrats catégorie S qui courent dans la nature et de temps à autre en assassinent l’un d’entre eux. Et pendant ce temps, les départements, souvent premiers employeurs, peinent à financer le social qui devient ultra-majoritaire dans leur budget au détriment des autres fonctions : routes, patrimoine, collèges, etc.
Les
naufrageurs seront bientôt les naufragés
Il est courant que les invasions font tomber les régimes, mais hélas quand le
capitaine conduit le navire sur les récifs il n’est pas la seule victime. La
vague du séisme migratoire va connaître plusieurs répliques. Pour l’heure, on
nage dans les bons sentiments, mais déjà les immigrants d’origine chrétienne
sont victimes des musulmans, la chose se passe en Allemagne. D’aucun s’étonnent
d’une telle attitude et se croient à l’abri puisqu’ils sont solidaires, on ne
saurait s’en prendre à son sauveur !
Erreur, pour une part des musulmans
arrivés en Europe, c’est par la volonté d’Allah qu’ils occupent la terre DAR
AL-HARB, (par opposition avec DAR AL-ISLAM où s’applique déjà la charia).
Cette
terre à donc vocation à subir la charia et les moyens pour y parvenir peuvent
ou non passer par la taqiya, la dissimulation. Dans un entretien publié par Paris
Match, le juge Marc Trévidic, ancien du pôle antiterroriste du palais de
justice de Paris s’exprime ainsi : « Les jours plus sombres sont devant nous.
La vraie guerre que l’EI entend porter sur notre sol n’a pas encore commencé ».
A cette perspective les optimistes diront que la violence manifeste va enfin
faire réagir les citoyens et que l’islamisme par sa violence, devenue évidente,
a commis une faute tactique, qu’il n’est plus dans la dissimulation et que les
peuples d’Europe ne vont plus l’accepter. Erreur double : d’abord parce qu’ils
sont ici et non au Proche-Orient et que toute la société, tous les faiseurs
d’opinion la disposent au renoncement, au compromis. Les uns croient encore
l’islam soluble dans la république et la laïcité (Pierre Manent vient d’en
démontrer l’impossibilité), les autres tablent sur le modèle consumériste et
l’hédonisme jouisseur qui ont abaissé le peuple de France, érotisé la société
et abruti de sexe et de showbiz la jeunesse pour corrompre les musulmans, les
derniers enfin croient au vote mais oublient la logique : un homme une voix,
(et la démographie) telle que même la droite de la droite lorgne vers eux, pour
en obtenir les suffrages…
L’intifada
de basse intensité
Les risques d’attentats sont spectaculaires mais la vraie bombe est
démographique, le vieillissement physique et mental de la vieille Europe, et,
ce qui se passe dans les banlieues, moins spectaculaire que les attentats,
constitue une intifada de basse intensité qui risque de dériver vers une guerre
civile ethnique. La présence en Europe de très fortes masses jeunes, d’origine
arabo-musulmane, de plus en plus islamisées, avec en leur sein, une minorité
d’importation formée militairement et voulant en découdre dans un djihad
d’émeutes insurrectionnelles, sera le facteur déclencheur d’un guerre
ethnico-civile. L’ennemi c’est le monde européen et chrétien. Dans cette
analyse la déclaration de Nadine Morano relève de l’évidence, sa condamnation
fait, de facto, de ses juges à charges, des collabos dont l’ancien
président de la République. L’histoire bégaye, il y aura de nouveaux Laval et
de nouveaux d’Estienne d’Orves !
Et si nous voulons
éviter le pire qui n’est jamais sur comme chacun sait, il faut impérativement
voir, sous la modernité, la réalité.
Aujourd’hui cette réalité est inhérente à
la nature humaine, c’est le risque de la guerre, le problème n’étant plus
désormais de l’éviter mais de ne pas la perdre.
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Source Nouvelles de France
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