jeudi 27 août 2015

NAJAT VALLAUD- BELKACEM : ET SI C' ETAIT ELLE, LA PLUS DANGEREUSE ??


 
Najat est une jeune femme qui n’en revient toujours pas d’être arrivée là où elle est. Ses origines, sa jolie frimousse, son mariage avec un haut fonctionnaire, ses dents affûtées et fort longues ainsi que des hasards heureux l’ont propulsée rue de Grenelle.

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FacebookNajat Vallaud-Belkacem n’aime pas le latin.
Tant pis, on va quand même lui servir une citation : « Errare humanum est, perseverare diabolicum. »
 Eh oui, Madame, écoutez la sagesse des anciens : faire une erreur est humain, mais persévérer, c’est-à-dire s’y enfoncer, est diabolique.

Exit Benoît Hamon et voilà la protégée de Ségolène Royal devenue ministre de l’Éducation.
Et que fait-on, chez nous, quand on est ministre de l’Éducation ?
Une réforme qui porte son nom. Et qu’importe si la réforme est désastreuse pour les « apprenants », puisque là n’est pas l’essentiel.

Notre ministre donnait donc mardi la conférence de presse de sa première rentrée scolaire.
Elle est arrivée en marchant sur les eaux, toute pénétrée de son importance.
L’œil charbonneux façon Valls, elle le dit et le martèle : « Je ne change pas de position. »
Silence dans les rangs.
Sa réforme, qui a « vocation à contrecarrer la dégradation continue des résultats des élèves de collège », entrera en vigueur à la rentrée 2016 sans qu’on y change quoi que ce soit. Fermez le ban.

Des choses qui fâchent et de la désaffection des profs pour le PS dont elle est largement responsable, elle ne dit mot.
Pas plus que de la démission (la quatrième !) d’un membre du Conseil supérieur des programmes.
Cette fois, pourtant, la démissionnaire, Annie Genevard, met les pieds dans le plat.

Contrairement à ce qu’affirme en permanence Najat Vallaud-Belkacem, dit-elle, le CSP n’est absolument pas indépendant (ce que prévoit la loi), mais soumis aux diktats du ministre et de son cabinet. « Nous avons appris que le cabinet de la ministre intervenait dans nos travaux en amont et sans que la plupart des membres le sachent », dit-elle au Point, dénonçant carrément « l’emprise idéologique exercée par Najat Vallaud-Belkacem et son entourage ».
 
Jusqu’à l’absurde et même au-delà… Ainsi, le projet concernant la réforme des programmes de français « recommandait dans sa première mouture, sur ordre du cabinet, de respecter la parité entre les auteurs femmes et les auteurs hommes ».

Plus fou encore : s’agissant des programmes de maternelle, effectifs dès la semaine prochaine, une version initiale proposait que les familles des migrants scolarisés soient « conviées à venir dans les salles de classe parler leur langue d’origine devant l’ensemble des élèves, invités à écouter les yeux fermés afin de mieux s’imprégner de la musique de ces parlers différents ».
Annie Genevard rapporte qu’elle avait déjà mis sa démission dans la balance pour contrer cette folie. Mais l’imagination des idéologues de la rue de Grenelle est à la hauteur de leur lâcheté : sans limites.
 
Car Najat le dit et le redit : elle n’y est pour rien puisque le CSP est in-dé-pen-dant !

Enfin, si les petits n’apprennent pas à lire, écrire ou compter, ils pourront toujours se consacrer au jardinage.

C’est la dernière trouvaille de Ségolène Royal : « Je vais lancer un appel à projets auprès de toutes les écoles, collèges, lycées », a-t-elle annoncé sur France 2, et « Les mille premières écoles qui feront un plan de lutte contre le gaspillage alimentaire – parce que ça fait partie aussi de l’éducation à l’environnement – seront dotées d’un potager, d’un coin nature ».
Et puis des WC à la turque, aussi, et on fera des ateliers découpage pour réduire les journaux en PQ ? Et puis les gosses, à la récréation, feront des batailles à la fourche dans une cour réduite comme un mouchoir de poche ?

Marie Delarue via Bld Voltaire 

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