Bernard Walker/Flickr/CC
Au moment où le
sentiment d’insécurité est le plus fort et où la délinquance explose, ce n’est
pas en vidant les prisons que l’on ramènera la paix sociale et le respect de
notre République.
Les chiffres du
chômage continuent d’augmenter.
Mais une donnée baisse, jubilatoire pour Mme
Taubira : celui de la population carcérale, en recul de 2 % (avec un
peu plus de 66.000 détenus restants), alors que la délinquance augmente.
Mme Taubira, par
sa propre volonté, a fait voter la suppression des peines plancher pour les
récidivistes, a mis en place un système de surveillance pour inculpés en
liberté, appelé contrainte pénale, et souhaite libérer sous condition des
condamnés dont il reste moins de 6 mois de prison.
D’après La Croix, la
chancellerie est favorable à la libération de prisonniers pour raisons
médicales ou psychiatriques, sans connaître leur devenir ni prise en charge.
Selon FranceInfoTV – ce sont d’ailleurs les chiffres de l’opposition -, environ 100.000 peines de prison ferme n’ont pas été effectuées. Notre justice fonctionne au ralenti avec l’empilement des dossiers, transmis aux juges d’application des peines dans un délai de 4 mois, sans parler des décisions dans l’urgence pour l’exécution des peines, par rapport à la surpopulation carcérale, aux fuyards… De ce fait, il est estimé qu’un quart des peines ne seront pas exécutées.
Selon FranceInfoTV – ce sont d’ailleurs les chiffres de l’opposition -, environ 100.000 peines de prison ferme n’ont pas été effectuées. Notre justice fonctionne au ralenti avec l’empilement des dossiers, transmis aux juges d’application des peines dans un délai de 4 mois, sans parler des décisions dans l’urgence pour l’exécution des peines, par rapport à la surpopulation carcérale, aux fuyards… De ce fait, il est estimé qu’un quart des peines ne seront pas exécutées.
Le ministre de la
Justice gère les prisons comme un système de réservation de chambres dans un
hôtel et applique immédiatement les réductions de peine aux récidivistes ou aux
primo-délinquants. Les auteurs des attentats de janvier en ont bénéficié et le
nombre de voyous des zones de non-droit augmente en agissant contre notre
République et nos lois en toute impunité.
Ce message n’est
rien d’autre qu’un signal fort pour les délinquants puisque le passe-droit ou
l’échappatoire existe. A contrario, les personnes qui tentent de se
faire justice eux-mêmes, même en légitime défense, suite à ce laxisme judiciaire,
risquent des peines pénales.
Cette politique est irresponsable, à se demander si le garde des Sceaux ne veut pas bannir le mot « prison » du dictionnaire, alors que l’absence de justice est un déni pour notre démocratie et notre société.
Le découragement et la démotivation des forces de l’ordre sont entiers face à cette permissivité alors que les délinquants sont remis automatiquement en liberté et se retrouvent à nouveau face à ceux qui garantissent notre sécurité.
Nul n’est censé
ignoré la loi. Une réforme judiciaire impartiale et d’impunité zéro est
nécessaire, pour neutraliser les « hors-la-loi » et montrer l’exemple
à notre société par des sanctions punitives appliquées.
Des solutions sont
possibles en donnant davantage de moyens à nos forces de l’ordre et à nos
magistrats, en créant des places de prison supplémentaires, des centres
éloignés et isolés, avec une mise en place de rééducation pour les cas les plus
dangereux (ou radicalisés), des travaux d’intérêt général et des réinsertions
programmées pour apprendre le sens du droit, du devoir, le travail et le
civisme pour d’autres cas. Les remises de peine automatiques peuvent être
supprimées mais la récidive doit être renforcée. Le rétablissement des
frontières peut limiter l’augmentation de la voyoucratie comprenant des personnes
venues détruire notre pays. Les tribunaux pour mineurs, contrairement à la
volonté de leur suppression par Mme Taubira, doivent être renforcés en
responsabilisant ou en sanctionnant davantage les parents.
Au moment où le
sentiment d’insécurité est le plus fort et où la délinquance explose, ce n’est
pas en vidant les prisons que l’on ramènera la paix sociale et le respect de
notre République.
Source : Bld
Voltaire
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