Non, les gens n’aiment pas que…
En quinze années de conversations sur le fauteuil
(pas sur le divan) avec l'accusé Le Pen, je n'ai détecté aucun propos
nauséabond.
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Allez, une petite
histoire en ce début de nouvelle année, comme c’est de coutume en
cette période !
En plus, ça parle
un peu de la Légion étrangère, si connue, entre autres pour ses superbes
crèches célébrant la Nativité, et ciment d’hommes d’origines si différentes,
unis à la France par le sang versé !
La médecine
militaire m’a apporté la joie de soigner nombre de légionnaires.
Mais c’est dans la
vie civile qu’il m’a été donné de m’occuper de la santé buccale d’un des plus
célèbres de ses anciens membres : Jean Marie Le Pen. Rassurez-vous, je ne
trahirai pas le secret médical !
Ce dernier, donc,
alors que j’exerçais non loin de La Trinité-sur-Mer, me vint en urgence, amusé
de trouver un ancien officier qui, à une époque, remplissait sa salle d’attente
de bérets verts et de képis blancs !
Depuis lors, j’ai
retrouvé mon Alsace natale, soumise elle aussi, puisque l’on y propose de
changer le marché de Noël en marché d’hiver pour plaire à un islam qui lui, par
contre, s’interdit toute complaisance à la pensée critique.
Le président
d’honneur du Front national, dont la fidélité est proverbiale, vient donc
s’asseoir maintenant une fois l’an dans mon cabinet rhénan afin d’y faire
contrôler sa « salle à manger ».
Lors du
second tour des récentes et antidémocratiques élections
régionales, l’édile de ma commune commit un acte d’un courage hors du
commun qui mérite d’être signalé et félicité : en effet, ce quidam
trouva opportun de m’assimiler à un praticien nazi, eu égard à la réputation
délirante d’un de mes patients cité plus haut. Ah, c’est du
Brassens ; sans le talent, évidemment ! On ne guillotine plus,
on calomnie au nom des bonnes gens qui n’aiment pas que…
Je me suis donc
fendu d’un cours d’histoire, la culture semblant faire de plus en plus défaut
dans le monde politique… Il n’y a pas que dans les banlieues que la seule
référence à de Gaulle est d’ordre érectile.
De plus, avec un
grand-père mort pour la France et un père « malgré-nous », il me
semblait être bien loin des nazebroques.
Et en
quinze années de conversations sur le fauteuil (pas sur le divan) avec
l’accusé Le Pen, je n’ai détecté aucun propos nauséabond. Juste un grand cœur
rebelle, un amour inconditionnel pour la France ainsi qu’une immense lucidité –
la même lucidité avec laquelle je suis revenu de Bosnie.
Cette lucidité qui
semble avoir abandonné nombre de nos édiles…
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