mercredi 2 décembre 2015

VOUS AVEZ LA MEMOIRE COURTE, MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE !!!


On est éberlué d’entendre un chef de gouvernement accuser de « mensonges » les autres alors que, depuis plus de trois ans, les citoyens de ce pays sont abreuvés des mensonges et fausses promesses socialistes.

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FacebookTwitPeut-être êtes-vous aussi surpris que moi d’entendre Manuel Valls se mobiliser contre le Front national, en l’accusant de tromper les Français et d’autres choses, et se félicitant de la déclaration du patron du MEDEF Pierre Gattaz
 
Le mélange entre les champions de l’idéologie avec le monde des affaires ne manque pas de piquant – ce n’est que le reflet de ce qui se passe au sein de l’Union européenne.


On est éberlué d’entendre un chef de gouvernement accuser de « mensonges » les autres alors que, depuis plus de trois ans, les citoyens de ce pays sont abreuvés des mensonges et fausses promesses socialistes.
Les voilà qu’ils invitent leurs compères de la droite à se joindre à eux pour faire barrage au Front national.
 
Vous avez la mémoire courte, Monsieur le Premier Ministre.
 
Qui a permis au Front national de se développer, si ce n’est l’un de vos responsables, François Mitterrand ?
L’allié involontaire d’hier vous gêne aujourd’hui ? Quand on ne veut pas voir le Diable, on évite de lui tirer la queue.

Que vous le vouliez ou non, le Front national est un parti comme les autres.
 
Vous n’avez pas le droit de fausser le débat démocratique par des manœuvres politiciennes.
Il faut bien vous mettre dans l’esprit que les Français en ont assez de ces partis qui se partagent entre eux le pouvoir, ruinent ce pays et barrent la route à d’autres qui sont prêts à servir le pays, sans se servir.
C’est certainement l’une des raisons du vote Front national.
Ce n’est pas la meilleure, précisément parce qu’il s’agit d’un parti.
Il y en a une autre mais vous et vos pareils ont tout fait pour l’empêcher : c’est le vote blanc.

La situation actuelle de notre pays n’est pas unique dans notre histoire.
Elle a eu lieu en plusieurs périodes.
Je pense notamment à l’époque d’Henri II où Guises, Montmorency et la favorite du roi se disputaient le pouvoir et où une certaine immoralité existait.
Tout cela se terminera dans une épouvantable guerre de religion ; il faudra attendre que le dernier fils du roi, Henri III, désigne son successeur pour mettre fin à cette anarchie : le roi de Navarre, futur Henri IV.
 
Oui,mais aujourd’hui, où est le roi de Navarre ?

Source Bld Voltaire

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