On est éberlué d’entendre un chef de gouvernement accuser de
« mensonges » les autres alors que, depuis plus de trois ans, les
citoyens de ce pays sont abreuvés des mensonges et fausses promesses
socialistes.
Peut-être êtes-vous aussi
surpris que moi d’entendre Manuel Valls se mobiliser contre le Front national,
en l’accusant de tromper les Français et d’autres choses, et se félicitant de
la déclaration du patron du MEDEF Pierre Gattaz
Le mélange entre les champions
de l’idéologie avec le monde des affaires ne manque pas de piquant – ce n’est
que le reflet de ce qui se passe au sein de l’Union européenne.
On est éberlué d’entendre un
chef de gouvernement accuser de « mensonges » les autres alors que,
depuis plus de trois ans, les citoyens de ce pays sont abreuvés des mensonges
et fausses promesses socialistes.
Les voilà qu’ils invitent leurs compères de
la droite à se joindre à eux pour faire barrage au Front national.
Vous avez la
mémoire courte, Monsieur le Premier Ministre.
Qui a permis au Front national de
se développer, si ce n’est l’un de vos responsables, François Mitterrand ?
L’allié involontaire d’hier vous gêne aujourd’hui ? Quand on ne veut pas
voir le Diable, on évite de lui tirer la queue.
Que vous le vouliez ou non, le
Front national est un parti comme les autres.
Vous n’avez pas le droit de
fausser le débat démocratique par des manœuvres politiciennes.
Il faut bien
vous mettre dans l’esprit que les Français en ont assez de ces partis qui se partagent
entre eux le pouvoir, ruinent ce pays et barrent la route à d’autres qui sont
prêts à servir le pays, sans se servir.
C’est certainement l’une des raisons du
vote Front national.
Ce n’est pas la meilleure, précisément parce qu’il s’agit
d’un parti.
Il y en a une autre mais vous et vos pareils ont tout fait pour
l’empêcher : c’est le vote blanc.
La situation actuelle de notre
pays n’est pas unique dans notre histoire.
Elle a eu lieu en plusieurs
périodes.
Je pense notamment à l’époque d’Henri II où Guises, Montmorency et la
favorite du roi se disputaient le pouvoir et où une certaine immoralité
existait.
Tout cela se terminera dans une épouvantable guerre de
religion ; il faudra attendre que le dernier fils du roi, Henri III,
désigne son successeur pour mettre fin à cette anarchie : le roi de
Navarre, futur Henri IV.
Oui,mais aujourd’hui, où est le roi de Navarre ?
Source Bld Voltaire
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