Nadine Morano, les soutiens venant de
« la base » se multiplient
.
Au pays de la
liberté d’expression, la spontanéité est déconseillée à celui qui rêve d’un
avenir politique.
Tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de l’ouvrir
est vivement recommandé.
L’intelligentsia bobo veille.
Au moindre écart de
langage, c’est le lynchage médiatique. Les coups viennent de partout, les plus
virulents en provenance de sa propre famille.
L’univers politique est impitoyable.
Tout est bon pour dézinguer un concurrent.
Et après, comme toujours, lorsque les flèches acides retomberont, que
l’imprudente Morano sera au sol, ils s’étonneront d’un dégoût grandissant
envers une classe qui peine à se renouveler.
Pour autant, ils poursuivront leur
route comme si de rien n’était. Le retour de bâton populaire pourrait être pire
pour cette prétendue élite qui voudrait nous réapprendre à parler le français,
que toute vindicte alimentée par elle.
Pendant que des ténors parisiens s’acharnent contre l’imprudente Morano, rejoints par quelques notables locaux qui y voient une occasion de faire le buzz.
Pendant que des ténors parisiens s’acharnent contre l’imprudente Morano, rejoints par quelques notables locaux qui y voient une occasion de faire le buzz.
Sur la Toile s’organise un mouvement de soutien.
Les messages en sa
faveur sur Facebook sont nombreux.
Plusieurs pétitions sont en ligne.
À la
manœuvre des citoyens, parmi eux des militants LR (Les Républicains), qui ne voient
pas en quoi rappeler les origines du pays serait mal.
Des femmes et des hommes
en colère qui en ont ras le bol des manigances de partis. Des personnes qui
n’ont jamais vu dans le mot « race » (oups, je l’ai dit. Va-t-on me
clouer au pilori ?) une connotation désobligeante ou encore
discriminatoire.
En mai 2013, n’y avait-il vraiment rien d’autre à faire à l’Assemblée que de discuter et d’adopter une proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot « race » de la législation française ?
En mai 2013, n’y avait-il vraiment rien d’autre à faire à l’Assemblée que de discuter et d’adopter une proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot « race » de la législation française ?
À l’époque, dans les rangs de droite, beaucoup émettaient des
doutes quant à la pertinence d’une telle décision, mais la votèrent de peur
d’être traités de raciste.
Le député Lionel Tardy, qui s’était prononcé
clairement contre, dénonçait « une démarche qui aboutit aux
idéologies totalitaires ». « On ouvre une boîte de
Pandore. » « On ne change pas la réalité en changeant les
mots. »
Au pays de la liberté d’expression, les parlementaires gagneraient à réfléchir par deux fois aux conséquences des textes votés. Au fait, quel vocable de substitution doit être utilisé en lieu et place de « race », sachant qu’ethnie est discutable ?
Au pays de la liberté d’expression, la langue de bois a de beaux jours devant elle !
Au pays de la liberté d’expression, les parlementaires gagneraient à réfléchir par deux fois aux conséquences des textes votés. Au fait, quel vocable de substitution doit être utilisé en lieu et place de « race », sachant qu’ethnie est discutable ?
Au pays de la liberté d’expression, la langue de bois a de beaux jours devant elle !
Ghislaine Bourland via Bld Voltaire
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