Sur l’action du maire de Béziers envers les migrants
Il convient de rappeler le droit, et de recentrer l’action du maire de
Béziers dans celui-ci.
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Encore
une fois, il convient de rappeler en préliminaire que le Syndicat de défense
des policiers municipaux, premier syndicat national professionnel, n’intervient
pas pour défendre la politique du maire de Béziers, Robert Ménard, mais une
certaine idée de la sécurité publique locale, et la défense des policiers
municipaux.
La doctrine du SDPM passant par le fait que les maires assument
leurs responsabilités légales en matière de sécurité publique.
Rien de plus,
rien de moins.
Bien
entendu, nombre de maires ont une police municipale, et nombre d’entre eux
l’ont armée.
Mais peu assument, il est vrai, l’entièreté de leurs compétences,
s’en remettant aux autorités de l’État. Ainsi, lorsqu’un maire décide
d’appliquer ses pouvoirs de police dans un domaine particulièrement polémique
tel que l’immigration, dont des personnes ont investi de force des logements
privés, cela dénote forcément.
J’ai lu,
ici et là, que l’attitude du maire de Béziers allant signifier à des personnes
l’illégalité de leur comportement était, pour le moins illégitime, voire
illégale.
Le maire aurait besoin, selon des plumes prétendument averties,
d’autorisation judiciaire ou n’aurait pas le droit de faire justice
lui-même.
Il convient de rappeler donc le droit, et de recentrer l’action du
maire de Béziers dans celui-ci.
Il est
nécessaire d’indiquer que, traditionnellement, le maire est le premier
magistrat de la commune.
C’est comme cela depuis la Révolution française.
Il
est officier de police judiciaire à l’article 16 du Code de procédure pénale et
possède toutes les compétences attachées à cette qualité judiciaire.
En outre,
en vertu du Code général des collectivités territoriales, il est responsable du
bon ordre, de la tranquillité et de la sécurité publiques sur sa commune. Là
aussi, ses compétences et, au-delà même, son devoir légal et moral remontent à
la Révolution française.
Ce sont
des compétences purement républicaines.
A priori, ces personnes bien que présentées comme des
« réfugiés » dans les médias, par les autorités de l’État et certains
politiques, restent des migrants entrés illégalement sur le effraction, mais
aussi le vol d’énergie sont territoire national.
La destruction du bien
d’autrui, les dégradations, les entrées par autant d’infractions que le maire,
officier de police judiciaire, a non seulement le droit, mais le devoir légal
de relever et le signaler à la justice.
Le fait
de signifier, à ce que l’on appelle désormais les « migrants » ou les
« réfugiés » installés dans la ville biterroise, l’illégalité de
leurs actes est une compétence pleine et entière du maire, compétence que l’on
pourrait dire accomplie, a minima.
En effet,
en qualité d’OPJ, le maire aurait très bien pu demander aux agents de police
municipale, placés sous ses ordres, de procéder à l’interpellation des
individus soupçonnés d’infractions pour les remettre à la police nationale et
entre les mains de la justice, pour enquête.
Même si l’on est beaucoup moins
certain de l’issue qu’aurait connue une telle procédure, rien légalement ne
l’en empêchait.
Le maire
est officier de police judiciaire de plein droit, et personne ne peut lui
retirer cette qualité et les fonctions qui y sont attachées.
Plus globalement,
le maire, garant de la tranquillité publique, est légitimement en droit de
s’inquiéter de la présence de nouveaux arrivants, dont on ne sait rien, et qui
s’installent de force sur la commune.
Que les
défenseurs des migrants puissent considérer comme scandaleuse l’attitude du
maire de Béziers est une chose.
Mais que des médias puissent écrire des
contre-vérités juridiques en est une autre.
Cédric Michel Responsable du Syndicat SDPM via Bld Voltaire
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