samedi 11 juillet 2015

PERTE DES REPERE REPUBLICAINS A L' ECOLE !!


Et si on parlait de la France ?


  Une partie de la population scolaire ne se sent pas française.

SH
Une commission d’enquête du Sénat se penche sur l’école et en tire quelques propositions frappées au coin du bon sens qui, bien entendu, font hurler les bien-pensants.
 
À la suite des attentats de janvier, une minute de silence avait été imposée aux établissements scolaires par le gouvernement.
Initiative contestable, mais qui a eu le mérite de mettre en évidence ce que chacun savait déjà, c’est-à-dire l’attitude de nombreux élèves musulmans qui furent à l’origine de 400 incidents – sans doute beaucoup plus en réalité.
 
Cette commission d’enquête a donc été créée par le groupe UMP du Sénat « pour mieux cerner l’ampleur du phénomène et les problèmes de fond qu’ont révélés ces incidents ».

Sans surprise, les conclusions de cette commission sont pessimistes.
 
Elles mettent en évidence qu’une partie de la population scolaire ne se sent pas française.
 
Le Figaro publie un article éloquent : « Dans un établissement parisien, des messages ont été diffusés sur les téléphones portables d’élèves les incitant à se défendre contre les Français qui “attaquaient les mosquées”.
 
Dans une école de Villeurbanne, des enseignants confient qu’alors que la plupart des élèves ont la nationalité française, ils ne s’identifient qu’à la nationalité d’origine de leurs parents ou, dans le cas des binationaux, qu’à leur seconde nationalité.
 
D’après une enseignante, “les enfants ne savent pas qu’ils sont Français, ils se disent musulmans comme s’il s’agissait d’une nationalité”.
 
De même, dans l’académie de Toulouse, des écoliers ont évoqué à la suite des attentats “des Algériens qui ont tué des Français”.
 
Des enseignants ont regretté ce qu’ils percevaient comme un étiolement du sentiment d’appartenance à la nation, signalant que dans certains établissements, se faire traiter de Français était une insulte. »

Le rapport parlementaire propose quelques mesures fortes, qu’on ne saurait qu’approuver.
 
L’interdiction du voile, l’interdiction des tablettes numériques et le brouillage des téléphones portables, la mise en place d’une « tenue d’établissement » pour lutter contre les « tenues cultuelles », l’instauration d’un examen en fin de CM2 pour éviter le passage en 6e des enfants ne sachant pas lire, le rétablissement de la modulation des allocations familiales en fonction de l’absentéisme ou la création, dans chaque département, d’un établissement pour les enfants perturbateurs…
 
Mais aussi le recentrage des programmes d’histoire autour du « roman national » et le rappel, chaque semaine, par le chef d’établissement des « valeurs citoyennes autour de sujets d’actualité » et un « serment d’entrée en fonction » pour les enseignants.

Tout cela est bien intéressant, mais notoirement insuffisant. C’est l’ensemble de l’apprentissage qui est à revoir, et la remise à l’honneur d’une pédagogie simple, centrée autour des bases : lecture, écriture, calcul, histoire et géographie de la France en primaire, suppression du collège unique et des innombrables innovations pédagogiques de ces 40 dernières années.
Au risque de se répéter, on verra là un immense besoin de courage politique…

Mais pourquoi donc cette commission a-t-elle cru malin d’intituler son rapport « Faire revenir la République à l’école » ?
Qu’est-ce que la République vient faire ici ?
On parle de la France, des Français et de leur instruction scolaire.
Pas d’un système institutionnel.
Face à des élèves musulmans (car ce sont eux qui posent l’essentiel des problèmes), qui donc comprendra qu’il est inutile et contre-productif d’ânonner sans cesse les mantras républicains : laïcité, parité, égalité, etc. ?
Il s’agit d’en faire des Français, non des musulmans acquis au dogme laïc qui, pour eux, ne signifie rien.

Finalement, et comme souvent, on revient avec l’école à la nécessité d’un principe d’identité française qui fait cruellement défaut au monde politicien.
 
Rien ne sauvera l’école sans une réflexion approfondie, et nationale, sur cette notion centrale, et si décriée partout ailleurs qu’à la droite de la droite.
 
 
 
François Teutsch  via Bld Voltaire
 
 
 

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