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INTERIEUR DE LA MAISON SQUATTEE |
S'emparer du
bien d'autrui, donc le voler, est devenu un droit accordé par l'État.
Personne n’a oublié Odette, 84 ans, qui, en 2013, après quelques mois d’absence, a trouvé son domicile occupé par des intrus.
Personne n’a oublié Maryvonne, 83 ans, dont la maison squattée a fini
par lui être rendue dans un état effrayant.
Début juillet, à La Réunion, c’est la
famille Leperlier qui, au terme d’une procédure judiciaire – qui lui coûtera
5.000 euros contre 500 pour les « indélicats » – finira par
récupérer son bien que ces derniers, métropolitains et belges, ont transformé
en élevage de chiens.
Il y a quelques jours, un couple et ses
enfants, se rendant en vacance dans leur propriété familiale, dans le Calvados,
ont été dans l’impossibilité d’entrer dans les lieux pris d’assaut, peu de
temps auparavant, par des individus faisant valoir leur « droit
opposable » au logement.
Et n’oublions pas Denise et Gérard
Lemahieu qui, depuis novembre dernier, sont toujours mis hors de chez eux par
des individus et leurs chiens, entrés dans les lieux après avoir forcé la
grille d’entrée, fracturé les serrures et cassé des carreaux.
Après avoir donné aux squatteurs – sans
succès – un délai de 15 jours pour quitter sa maison, M. Lemahieu a été
estomaqué de s’entendre dire au commissariat que sa plainte n’était pas
recevable.
Les policiers se contenteront de se déplacer constater la véracité
de la situation, prendre l’identité des squatteurs et « ça s’est
arrêté là », constate-t-il.
Depuis, Gérard et Denise multiplient les
démarches : après la police, ils sont allés à la gendarmerie, à la mairie,
à la direction départementale de la cohésion sociale, et même à Emmaüs.
En avril,
enfin, leur plainte sera enregistrée par le tribunal d’instance d’Amiens, seul
représentant de la loi à être habilité à exiger le départ des indésirables.
Mais les mois passent et « rien n’avance ».
Le couple de
retraités est à « deux doigts de péter les plombs ». On les
comprend.
Il faut dire que la loi DALO – portée en
son temps par la Républicaine Christine Boutin, et toujours en vigueur sous
gouvernement socialiste – donne aux squatteurs les mêmes droits que ceux des
locataires après 48 heures d’occupation.
Squatter, donc s’emparer du bien d’autrui,
donc le voler, est devenu un droit accordé par l’État.
Squatter, c’est critiquer un
système qui veut que les riches continuent de s’enrichir sur le dos des
pauvres. Squatter, c’est être libre et responsable dans son lieu de vie.
C’est
pouvoir y faire ce que l’on veut sans en référer à un proprio qui de toutes
façons n’y vit pas […].
C’est prendre une part de l’interdit, briser la soumission
à l’égalité », etc.
« Les gens à qui on raconte cette
histoire peinent à nous croire », témoignait
Sabine, la Réunionnaise.
Les députés Républicains proposent de créer « un
délit d’occupation sans droit ni titre », qui serait passible d’un an
de prison et 15.000 euros d’amende…
Mais pourquoi ne pas plutôt, on se le
demande, supprimer sans délais la loi DALO ?
Caroline Artus via Bld Voltaire
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