Florian
Philippot, on aime ou on n’aime pas.
Mais avaliser la toute-puissance d’un État
obscurantiste en l’autorisant à poursuivre en justice un élu français du
Parlement européen, c’est un crime contre la nation, ni plus ni moins,
et
occasionnellement une aubaine pour tous ceux qui ont fait vœu d’étouffer le
Front national.
C’est aussi une nouvelle preuve d’infamie à charge
contre ces gouvernants serviles qui piaillent à tout va, d’ordinaire, contre
l’atteinte à la dignité humaine.
La dignité de ce député européen est pourtant
en jeu dans cette sordide affaire, autant que notre souveraineté.
Le Qatar est effectivement un État-voyou, au même
titre que la Corée du Nord ou l’Arabie saoudite, laquelle considère que mille
coups de fouet sont une punition acceptable pour le dos de Raif Badawi et son « insolence politique » !
Philippot, en fustigeant cet État totalitaire et
incontrôlable, a eu ce courage que les autres n’ont pas, préférant accueillir
une manne financière qui, tôt ou tard, leur explosera au visage. Car on ne combat
pas le diable en lui offrant du bois pour chauffer sa marmite !
« Le Qatar qui m’attaque
en diffamation, c’est demain l’ensemble des dictatures qui pourront attaquer
les politiques, les ONG, les défenseurs des droits de l’homme », a
légitimement déclaré l’intéressé face à cette mascarade.
De « vertueux »
avocats made in France se sont
déjà précipités aux pieds de ce suzerain moyen-oriental, qui charrie argent et
charia sans distinction : maîtres Jean-Pierre Mignard et Francis Szpiner,
le premier très proche de François Hollande et le second très inconscient,
voire stupide. Car c’est ce même Szpiner qui représenta, jadis, la partie
civile contre un certain Youssouf Fofana, bourreau d’Ilan Halimi et se
revendiquant comme un combattant de l’islam.
Le Qatar attire les convoitises comme la lumière les moustiques, à ce qu’il paraît !
Le Qatar attire les convoitises comme la lumière les moustiques, à ce qu’il paraît !
À telle enseigne que les garants – en théorie, et
rien qu’en théorie ! – de la Constitution se couchent comme de vils
infidèles. Je n’ai pas souvenance que les injures régulièrement adressées à la
Russie aient ému qui que ce soit dans l’Hexagone au point d’autoriser un procès
pour diffamation.
Cette agression contre un homme politique français
est une énième preuve de l’inféodation forcée à l’islam que nos prétendus élus
voudraient nous voir embrasser sans rechigner. Ce qui explique, peut-être, le
refus de prêter main-forte à Damas pour éradiquer ce serpent que le Qatar
nourrit bel et bien ?
Préférer le Coran à la République est un aveu. Et
quand on passe aux aveux, c’est qu’on se sent coupable. Dont acte !
Charles Demassieux via Bld
voltaire
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