Ainsi, les Luxembourgeois, qui comptent 46 % d’étrangers dans leur pays (majoritairement issus du Vieux-Continent) étaient-ils invités ce dimanche à s’exprimer sur le droit de vote, aux élections législatives, de ceux qui séjournent dans le pays depuis plus de dix ans.
Précisons que les trois principaux partis du pays, libéraux, socialistes et écologistes, appelaient à voter oui, au nom d’une modernité revendiquée.
Et cela fut la catastrophe ! Pire que les Français en
2005, pire que les Suisses sur les minarets ou l’immigration !
Les
électeurs du Grand-Duché (où le vote est obligatoire) ont massivement refusé, à
78,2 %, le droit pour des étrangers de désigner les dirigeants de leur
pays !
De même, ils ont balayé la proposition (défendue en France par
l’inévitable Mamère) d’accorder le droit de vote aux jeunes de 16 ans.
S’ils avaient mieux voté, les Luxembourgeois auraient permis
à tous nos dirigeants français politiques, syndicaux ou associatifs, de
s’appuyer sur ce scrutin pour mettre en place les réformes accélérant la
disparition des Etats-Nations souverains.
Message très négatif pour les dirigeants de l’Union
européenne, derrière les RPS européens Juncker-Schulz, qui veulent imposer un
quota de ce qu’ils appellent des migrants (nouveau subterfuge sémantique pour
ne pas dire clandestins), venus majoritairement d’Afrique, à l’ensemble des
pays du Vieux-Continent.
Nul doute, dans leur esprit, que ces nouveaux venus sont
appelés à devenir citoyens, et donc de nouveaux électeurs.
Très mauvaise nouvelle pour l’ensemble de la gauche, et la
droite Kosciusko-Juppé, partisans d’élargir le droit de vote aux immigrés,
contournant ainsi toute référence à la nationalité, et minorisant plus
rapidement l’expression de Français qui votent de plus en mal.
Camouflet pour Cambadelis, qui explique qu’il ne sait ce
qu’est l’Identité nationale, à laquelle il oppose celle de la République, pour
mieux justifier une politique migratoire de remplacement du peuple français.
Information scandaleuse pour Besancenot (qui s’est pris une
droite magistrale par un CRS en s’opposant à la levée, à Paris, d’un
rassemblement de clandestins), qui ne paraît heureux que quand les immigrés
arrivent en masse en France, et lui procurent, du moins l’espère-t-il, un
nouveau prolétariat pour remplacer ces salauds d’ouvriers, qui votent FN de
plus en plus nombreux.
Désastre pour ces quatre députés Verts, derrière Mamère,
toujours lui, qui voulaient ouvrir tous les postes de la Fonction publique aux
ressortissants étrangers, faisant voler en éclat une préférence nationale qui
ne dit pas son nom.
Horreur pour Parisot et ses amis du Medef, qui veulent la
libre circulation et installation des travailleurs étrangers, pour tirer les
salaires vers le bas et casser les protections sociales solidaires.
Finalement, de même qu’ils ont supprimé le mot race de
la constitution (mais pas encore du vocabulaire), de même qu’ils veulent nous
imposer une théorie du genre faisant fi de la nature, il ne reste plus à nos
politiciens, au nom du refus de toute discrimination, qu’à interdire le mot étranger,
à transformer tout habitant de la planète en citoyen du monde ayant le droit de
voter là où il se trouve, à constituer un délit de nation qu’on ajoutera au
combat antiraciste et à dissoudre les partis qui osent encore défendre l’idée
de frontières.
Et bien évidemment, pour compléter le dispositif, il faudra
rendre les référendums illégaux en Europe 1,
puisque les peuples font toujours le contraire de ce que préconisent les
dirigeants.
Notes:
1. NDLR : En Belgique,
la constitution interdit l’organisation de référendums. .
Pierre Cassen sur boulevard voltaire
.
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