Je m'adonne pour finir
cette journée du 29 Octobre 2014 décisive pour ma carrière politique à quelques
explications nécessaires, désormais que je suis rentré de Nanterre là où j'ai
pu m'expliquer enfin après bientôt d'un an d'alertes!
Pour ceux à qui ils
manqueraient des détails ou ceux qui ne connaîtraient pas encore notre
histoire, voici un dernier résumé.
Nous sommes aujourd'hui montés à Paris afin
de s'expliquer sur la situation pesante et désastreuse qui régnait dans la
fédération du Puy-de-Dôme. OU PLUTOT, NON! Pas tout à fait, dans la mesure où
la nature de cette convocation tenait au "manquement à un comportement
disciplinaire" après épuisement des voies de recours traditionnels, ce que
la Commission se garde bien de dire et de même vouloir entendre en rappelant
constamment que ce n'est pas ici le sujet traité. Il n'est pas de nos habitudes
de mettre sur place publique certains Eléments mais lorsque les plus hauts
dirigeants ont été avertis en permanence et en toute connaissance de cause,
n'ont pas répondu, je n'avais d'autre choix que de mêler cela à un plan où un
écho aurait pu être établi et c'est d'ailleurs la seule méthode qui a
fonctionné, ce que nous n'avons pas oublié de préciser en propos préliminaires.
Nous n'avons jamais nié le fait des dénonciations.
On peut dire que l'affaire
était quasiment jouée quand le Secrétaire Général a pris la parole après avoir
été incriminé pour indifférence à l'égard de nos personnes, en s'affrontant à
tous ses collègues et prétendant, fataliste dans l'âme, qu'il ne pouvait RIEN,
ABSOLUMENT RIEN exécuter pour la tentative même de renversement d'Erik Faurot.
Ce sentiment amer d'injustice ancrée s'est donc renforcé davantage et la suite
s’annonçait déjà tendue.
On venait de soulever, qu'après l'audit ayant eu lieu
en 2012 et malgré l'accord commun anti-Faurot exprimé par l'immense majorité
des témoignants, ce Monsieur était intouchable; un blocage demeurant toutefois
quelque part, une faille indéniable au sein des instances nationales.
Les
réactions parmi les membres du jury divergent dans le sens où les arguments ont
bien souvent été infondés mais plutôt basés sur des liaisons amicales avec des
intéressés au procès... Ceci étant, d'autres comme Jean-Marie Le Pen ou Alain
Jamet ont eu le plus grand de nos respects! J'ai donc insisté pour poser toutes
les questions déjà formulées par mails et courriers successifs qui sont pour la
plupart restées sans réponse...
Nous avons notamment abordé, je le rappelle, la
composition du bureau politique en commençant par la PME FAMILIALE FAUROT,
occupant les trois principales missions d'une structure autrement dit la
Présidence, les finances et les Ressources Humaines! Celle-ci ayant pour
prédilection les malversations financières et les irrégularités concernant les
comptes de campagne!
Puis, nous avons de suite enchaîné avec la reconduite
directe au cœur du nouveau bureau politique du FN63, de la Présidente FNJ,
admiratrice de la Das Reich dont l'insigne figure sur le poignet. Nous
n'oublions pas les détails croustillants de la mise en place pour les
législatives notamment des candidats néo-nazis Gérald Pérignon et
Marie-Christine Guibert, membre du NPD (l'ancêtre n'étant ni plus ni moins que
le NSDAP)!
D'un point de vue plus général, nous avons une dernière fois dénoncé
que le SD du Puy-de-Dôme était démissionnaire, laxiste, inactif à tous les
points de vue, rabaissant pour les militants, lâche avec les candidats qu'il
avait pourtant promis de soutenir, méprisant pour les adhérents... sans omettre
les précisions de quoi faire réagir OU PAS....
Parce que oui, il faut bien
préciser qu'après voir pendant des mois consécutifs de travail pendant les
week-ends, les vacances scolaires, en période électorale OU NON, nous sommes
partis à la conquête des territoires et avons remonté avec notre fidèle équipe,
la fédération au rang de la 4 ème meilleure fédération de France sur le plan des
adhésions.
Le problème dans tout cela, c'est ce gout de "bien connu"
puisque la plupart de ces reproches étant déjà en connaissance des
"jurés" en charge de la condamnation à mort. La faille dénoncée de la
démocratie interne n'est pas passée inaperçue et c'est ce que nous voulions!
Notre explication n'était on-ne-peut-plus légitime et nous avons bien souligné
qu'il était absolument normal d'être indigné et qu'il est profondément injuste
de ne prendre en compte que les accusations publiques (sur réseaux sociaux) qui
ont été faites dans la seconde phase, la première s'étant révélée inefficace.
Nous avons senti que la franchise ne devait, pour pouvoir être considérée, qu'à
géométrie variable, ce qui ne nous correspond pas.
Enfin, et c'est là que nous
allons encore nous délecter, j'aimerais répondre à tous les individus qui me
dressent pour chef d'accusation d'avoir participé à un repas du PDF ou pour les
plus zélés d'avoir même pris ma carte au sein de cette entité nationaliste, je
leur réponds qu'il est infondé. J'ai été cordialement invité au sein d'un repas
comme vous avez pu le constater à un repas patriotique avec Roger Holleindre,
qui avec son âge avancé, m'offrait une possibilité exclusive peut être de le
revoir pour la dernière fois, ce que les plus cohérents ont compris sans
difficulté. Sur le plan idéologique, c'est une autre question et il me semble
déconnecté de dire que leurs membres représentent d'extrêmes ennemis ou de
simples adversaires.
Fidèle aux idées du Front National depuis 1990, j'ai
entendu les pires calomnies concernant ma soit-disant "récente
arrivée" au sein du mouvement fondé par JMLP! Bref, nous avions, et
surtout moi en particulier, une petite demie-heure pour essayer de se justifier
et voir 24 ans de combat sans relâche balayés et noyés par des arrivistes et
opportunistes.
Avant de nous lâcher car sachant que nous sommes élus de la
République et militants de terrain réguliers, un arrangement à l'amiable
particulièrement honteux nous a été proposés, celui de garder son petit secteur
en charge, de le travailler correctement pour que les mêmes illégitimes et
arbitraires continuent à être maintenus à la tête du bureau départemental
ET à
se présenter aux places leur étant prédestinées; un sujet non-négociable, qui
n'a débouché que sur la fin de la séance après avoir rendu nos cartes.
L’hôpital se fichant de la charité, nous avons salué les honorables et nous
sommes retirés.
Mon honnêteté et ma prise d'initiative m'a fait du tort et je
n'en ressors malgré tout que plus fier, sous cet angle. Je ne regrette rien car je sais que je suis dans le vrai et juste dans mes accusations, justifiées,
qu'on le veuille ou non.
Je suis donc ce soir exclu du Front National, et mon
accompagnante, Dominique Chalard, ainsi que son collègue Jean-Claude Perdreau,
n'ayant pas plus se rendre au Carré ce jour, démissionnent par solidarité pour
la cause que nous avons mené ensemble et que j'ai décidé de mener il y a bien
trop longtemps désormais.
Mes valeurs ne changent pas, mes idées non plus, ma
lucidité évolue. Je remercie infiniment tous les soutiens qui m'ont été
apporté.
Dominique MOREL
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