À voir Greta à l’ONU, le réchauffement atteint une telle ampleur que l’urgence en deviendrait quasi immédiate.
Ça chauffe, ça chauffe, au point de lui arracher sanglots, diatribes, implorations, suppliques et harangues enfiévrées.
Je trouve pour ma part que, bien plus que le climat, c’est la santé de cette jeune fille qui se dégrade à grande vitesse.
Alors que, le doigt accusateur, le sourcil froncé et la haine dans le regard, elle invectivait les membres de l’ONU, coupables de crimes contre la planète, la jeunesse, l’humanité et j’en passe, ceux-ci l’ont acclamée avec ferveur. Il faut croire que le réchauffement échauffe vraiment les esprits, entre la petite qui envoie des fatwas à des dirigeants devenus masochistes et acceptent de battre leur coulpe, s’autoflageller à la vue du monde entier…
Pourtant, si j’étais ambassadeur à l’ONU, chef d’État européen, parlementaire français ou commissaire à Bruxelles, j’aurais peur de la croiser dans un couloir…
En revanche, curieusement, patrons de multinationales qui délocalisent à tour de bras ou dirigeants chinois qui se fichent comme d’une guigne de la qualité de l’air, des nappes phréatiques, du carbone et du reste n’ont, semble-t-il, rien à craindre : les colères de Greta les ont jusqu’à présent épargnés…
Mais même dans ses accès de fureur apparemment incontrôlable, Greta ne perd pas le fil de l’idéologie qui sous-tend son discours. Alors qu’elle pleurait, effondrée, sur la jeunesse sacrifiée autant que la nature, les mots clés de la pensée gaucho-écolo ont vite retrouvé leur place au milieu des jérémiades. « Vous continuez à me parler de croissance, d’argent, de développement, alors que nous entamons une extinction de masse. ». Ça ne vous rappelle rien ?
Source : Bld Voltaire
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