lundi 18 février 2019

LETTRE ARGUMENTAIRE DU PDF






Directeur de publication : Jean-François Touzé
argumentaire@parti-de-la-france.fr

18 février 2019


Chômage :une baisse en trompe-l’œil.
Ce devrait être une bonne nouvelle. Elle n'en a que l'apparence.
Annoncée avec tambours et trompettes par la ministre du travail Muriel Pénicaud le 14 février, la baisse de 1,1 % du chômage au quatrième trimestre 2018 (mais qui, à part le gouvernement peut bien se réjouir que la France connaisse encore un taux de chômage à 8,8 %, ce qui la place au quatrième rang des pays européens les plus touchés, derrière la Grèce, l'Espagne et l’Italie ?), relève du trompe-l’œil et ne saurait malheureusement s'inscrire dans un processus durable d'inversion d'une courbe qui risque de repartir très vite à la hausse.
Outre les habituelles manipulations statistiques destinées à masquer la réalité des chiffres (stages, formation, radiations) et l'effet mécanique du vieillissement de la population qui, conduisant chaque année un nombre croissant de Français à faire valoir leurs droits à la retraite, les soustrait de facto de la vie active et donc des risques de perte d’emploi, les signes du caractère éphémère de cette embellie se multiplient dans un contexte international dégradé.
Entrée attendue en récession des États-Unis où la consommation vient de reculer de 1,2 % au mois de décembre, en pleine période de Noël et où les défauts de remboursement d'emprunts, en particulier automobiles, explosent (on se souvient que les défaillances de crédits furent l'un des signes précurseurs de la crise de 2008) ; celle, avérée, même si elle n'est pas reconnue officiellement malgré deux trimestres de croissance négative ou nulle, d’Allemagne où, là encore, la consommation des ménages s'est effondrée fin 2018 et dont les exportations ne cessent de reculer ; ralentissement de la croissance chinoise. Autres indicateurs toujours significatifs de l'activité, le repli alarmant des ventes d’automobiles en Europe (-4,6 % sur un an) et l'effondrement de la production industrielle des dix-neuf pays de la zone euro qui touche son plancher le plus bas depuis dix ans.
Incertitudes géopolitiques planétaires, guerre commerciale voulue par les États-Unis, interrogations liées au Brexit.
En France aussi la consommation enregistre une stagnation qui pourrait, même si la croissance reste pour le moment positive, se transformer rapidement en net fléchissement au moment où l'on apprend que les prix des produits de première nécessité ont connu une hausse de 3,4 % en supermarché et de 4 % en hypermarché entre le 26 janvier et le 9 février (en deux semaines donc). Les achats en biens ont, quant à eux, reculé de 1,5 % à la fin de l’année, tandis que le moral des entrepreneurs ne cesse de baisser, que leurs intentions d'investissement accusent un net refroidissement et que le nombre de défaillances d'entreprises repart à la hausse après trois ans d'accalmie (+2,2 % au second semestre). Sans compter, même si le poids macroéconomique en reste relativement léger (- 0,1 % sur la croissance au quatrième trimestre selon l'INSEE, c’est-à-dire un peu plus de 2 milliards d'euros tout de même), l'effet Gilets jaunes sur les commerces et les petites entreprises (entre -30 % et -60 % de chiffre d’affaires, 72 000 emplois partiels menacés). Autant de tendances lourdes que ne saurait compenser, au-delà d'un certain effet d'aubaine, la prime d'activité promise par Macron et prochainement versée par les entreprises qui le pourront, pas plus que les 11 milliards réinjectés dans l’économie ne pourront faire oublier l’augmentation des taxes et des prélèvements obligatoires. D'autant moins que ces 11 milliards seront au final payés par le contribuable, d'une manière ou d’une autre.
Pour le Parti de la France, le retour à l'emploi passe par une vaste politique volontariste consistant à la fois à :
Relancer la consommation par un relèvement du pouvoir d'achat (ce qui suppose une baisse réelle de la pression fiscale et donc une réduction drastique des dépenses publiques hors devoirs régaliens de l'État).
Rétablir la confiance des Français et des entrepreneurs par un retour à la cohésion nationale, à la compétitivité française et au patriotisme économique.
Agir dans le sens d'une protection des marchés européens couplée à une ambition stratégique de conquête commerciale et de réindustrialisation.
Permettre l'adaptation de nos formations professionnelles aux réalités de l’emploi pour affronter le défi « Offre/Demande ».
Mitterrand disait que contre le chômage, on avait tout essayé… Tout ? Sauf la voie nationale.

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Fusion Alstom/Siemens :    
oui à la préservation d’Alstom.
Non au renoncement européen.

Il existe deux façons d’appréhender le refus de la Commission européenne de voir fusionner les groupes Alstom et Siemens dans une seule entité censée constituer un géant continental du ferroviaire.
La première approche consiste à se réjouir de ce que Alstom, fleuron de l'industrie française, soit conservé dans le giron national avec pour conséquence la préservation à moyen terme de ses capacités entrepreneuriales et de l’emploi qui leur est lié. Nul doute, en effet, que la fusion se serait faite au profit de l’allemand Siemens avec en perspective des « optimisations » en personnel et en localisation.
La seconde passe par un regret : celui que l'Europe soit incapable de dépasser ses dogmes libéraux et anti monopolistiques, et privilégie, comme toujours, par habitude autant que par idéologie, le court terme. Car s'il est vrai aujourd’hui que le chinois CRRC ne menace pas notre continent d'une ruée immédiate sur le marché du rail, rien n'indique que cela ne sera pas le cas dans vingt ans. Au moment où Airbus, symbole de la réussite européenne par coopération annonce la fin de son A 380, là encore par manque de vision et défaut d'anticipation, on peut se désoler de l’absence de projection stratégique de cette Europe aveugle.
Une chose est sûre : en ce début de mois de février, à 8 000 kms de Bruxelles, en plein centre de Pékin, on a sabré le champagne.
Né en 2015, fort de plus de 18 000 salariés, d’un chiffre d’affaires de 26 milliards d’euros, le chinois CRCC est incontestablement le premier constructeur mondial de matériel ferroviaire. Présent dans plus de 100 pays ou régions, il fabrique de tout : des rames de métro, des wagons, des locomotives à diesel ou électriques, ou encore des trains à grande vitesse. Son ambition : faire de l’ombre au Japonais Kawasaki, au Canadien Bombardier, et aux deux groupes européens, Alstom et Siemens. Et pour parvenir à ses fins, il dispose de deux atouts majeurs : le soutien stratégique offensif total de l'État chinois et son mépris de la rentabilité puisqu’il est largement financé sur fonds publics, ce qui lui permet de casser les prix en étant entre 20 et 30 % moins cher que ses concurrents.
Dans un monde globalisé et en profonde mutation, la marche ambitieuse d'une économie européenne devrait pourtant imposer à l'Europe le recours au volontarisme planétaire.
Car pendant que l'Union européenne gère les questions industrielles, économiques et internationales en petit tabellion du renoncement civilisationnel, nos concurrents qui, demain peuvent être nos adversaires, avancent, un à un, leurs pions. Y compris militaires. C'est ainsi que selon l'Amiral Christophe Prazuck, la Chine, en moins de quatre ans a construit l’équivalent de toute la flotte nationale française.
Une montée en puissance, économique, militaire, navale qui ne semble pas troubler le lourd sommeil des technocrates de Bruxelles.

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Profanations, provocations…    
Ils ont ouvert la boîte de Pandore.


La multiplication des profanations d’églises et des symboles sacrés de notre terre chrétienne, tout comme la montée des provocations antisémites, sont le résultat d’une politique menée depuis quarante ans, alimentée par l'intelligentsia de gauche et aggravée par l'activisme gauchiste, marquée par le reniement de ce que nous sommes, la glissade incessante vers le laxisme, la déchristianisation de notre société, la sécularisation punitive de notre morale collective et la marche forcée vers le pire des mondes.
La bien-pensance qui aboie et désigne déjà les coupables en montrant de son doigt ganté les vecteurs pathogènes de la « lèpre nationaliste », prélude à une probable chasse aux sorcières dont la création d'une commission d’enquête parlementaire sur « l'extrême droite » n'est qu'une entrée en matière, tente de faire oublier ses responsabilités en dénonçant les effets dont elle chérit pourtant les causes, pour reprendre le mot de Bossuet.
En appelant à la mobilisation, le Système et les partis qui s'en veulent les piliers de force veulent détourner les regards et espèrent pouvoir se dédouaner à bon compte.
Ces responsabilités sont totales.
Responsabilité de tous les gouvernements depuis quarante ans dans la montée incessante de l'immigration qui a détruit petit à petit notre cohésion nationale et défait nos équilibres sociaux.
Responsabilité dans la dégradation de l'esprit civique et de la force de nos lois.
Responsabilité dans le déferlement de la délinquance, des violences et de la sauvagerie.
Responsabilité dans la montée de la désobéissance civile.
Responsabilité dans l'effondrement des valeurs civilisationnelles et le désarmement moral de la France.
Responsabilité de l'ouverture de la boîte de Pandore de la totale permissivité et de l'interdiction d'interdire.
Avec le Parti de la France aux responsabilités, c'est une politique de tolérance zéro qui sera appliquée.
Sans aucune faiblesse. Sans aucune dérogation. Sans aucun état d’âme.

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Drapeaux dans les classes scolaires ?    
Gadgets et poudre de perlimpinpin.

Ministre de l'Éducation nationale de François Mitterrand et de Laurent Fabius, Jean-Pierre Chevènement voulait que La Marseillaise soit entonnée ou matin par les enfants des écoles.
Jean-Michel Blanquer, actuel locataire du ministère de la rue de Grenelle dont le projet d’école de la confiance (sic) ne décevra que les naïfs qui avaient voulu voir en lui le réformateur qu'ils espéraient, entend placer dans chaque classe, du primaire au lycée, un drapeau français flanqué, afin de tempérer tout risque d'excès de patriotisme réactionnaire, de l'emblème douze fois étoilé de l'Union européenne.
C'est ainsi que de gadgets en mesure de contournement, de poudre de perlimpinpin en leurres par détournement d’objectifs, l’école française s'enfonce chaque année davantage dans sa tombe dont nous pouvons être certains que ne la relèvera pas le remplacement des mentions de père et de mère sur les documents administratifs par celles de parent 1 et parent 2.
Nul doute, en effet, que la présence de ces drapeaux suffira à faire reculer l’illettrisme, la déculturation, les violences contre maîtres et élèves, la drogue ou le racket.
Il est vrai qu'il est plus facile et moins impliquant pour le gouvernement de songer à faire entrer les drapeaux à l’école que d'entreprendre de faire à nouveau flotter nos couleurs nationales au-dessus des cités, zones séparatistes depuis longtemps perdues dans ces espaces qui constituent la Non-France.
Pour le Parti de la France, des mesures spécifiques doivent bien sûr être prises (rétablissement de la discipline et de l'autorité, exclusion des perturbateurs, fin des zones d'enseignement prioritaires, refonte des manuels dans un sens « national », suppression du collège unique et de la mixité sociale imposée, apprentissage intensif de la lecture, de l’écriture et de l’orthographe au primaire, de l’Histoire au collège et des humanités au lycée, retour des classements et de l’émulation, chèque scolaire), pour que règne à nouveau dans les écoles, les collèges, les lycées, l’esprit de formation, d'apprentissage, d’enseignement, de transmission des savoirs dans le culte du beau, du bon et du vrai. Un esprit qui ne peut exister sans ordre, effort et discipline.
Mais la reconstruction de l'Instruction nationale (l’éducation, elle, appartient aux familles) ne se fera pas séparément de celle de la Nation, indépendamment du reste de notre édifice français.
Il ne peut y avoir apprentissage accompli de la langue française, des mathématiques et des sciences dans des classes surchargées ouvertes à tous les flux de l'immigration planétaire.
Il ne peut y avoir de connaissance de l'Histoire dans une France dont les pseudo-élites exigent la repentance et exacerbent le sentiment de culpabilité.
Il ne peut y avoir édification civique dans une France désidentarisée, perdue en confusion, dénigrant ses valeurs, ses lois, ses principes, son ordre naturel, sa morale, et vouée à toutes les dérives.
Il ne peut y avoir ni humanisme ni culture dans une France de la violence et de la haine communautaristes.
La France ne se relèvera pas par telle ou telle réforme de l'école. La vraie réforme de l’école se fera, au contraire, le jour où commencera le relèvement de la France que seule pourra mener la droite nationale.

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