L’imam lui-même donne raison à Génération identitaire
Les révélations de Romain Espino, de Génération identitaire, reprises par Valeurs actuelles, sont accablantes.
D’abord pour l’imam de la mosquée de Poitiers et l’islam qu’il propage, ensuite pour les responsables politiques locaux et nationaux français qui ont fermé les yeux tout en lui permettant de poursuivre sa bataille culturelle.
Enfin pour la Justice française qui avait prononcé des peines très lourdes à l’encontre de militants coupables d’avoir déployé une banderole sur un chantier.
On se souvient qu’un « commando » pacifiste de 73 membres de l’association Génération identitaire avait, en 2012, grimpé sur le toit de la mosquée poitevine alors en chantier. Action pour laquelle cinq d’entre eux avaient été condamnés en 2017 à 40.000 euros d’amende et cinq ans de privation de droits civiques, civils et de famille. Une condamnation terrible pour de jeunes hommes de 25 à 30 ans.
Mais, aujourd’hui, Génération identitaire vient de retrouver sur Internet l’entretien qu’a accordé l’imam de Poitiers, en 2015, à une chaîne qatarie. Avec traduction validée par Valeurs actuelles,
On'y apprend que Boubaker El-Hadj Amor a choisi d’appeler sa mosquée « Balat al-Chouhada » (« mosquée Pavé des martyrs »). Allusion explicite – et revendiquée par l’imam lui-même – à la bataille de 732 livrée par Charles Martel :
Grâce à Dieu, cet endroit est sur la ligne principale passée par l’armée islamique. C’était une route pavée par les Romains, et l’armée islamique est passée par cette route… Nous voulons que ce centre soit une mosquée et un centre de rayonnement culturel dont le but est de créer les conditions d’une rencontre avec l’islam et parler de cette religion sainte et pour qu’il soit un centre de prédication. Inch’Allah.
Le jugement explique bien que l’on peut faire référence à Charles Martel et à la bataille de Poitiers, mais pas n’importe comment, ni en tenant n’importe quels propos.
Il faudra que la Justice nous explique pourquoi elle condamne ceux qui font référence à cette bataille en citant Charles Martel pour nous mettre en garde contre l’avancée conquérante de l’islam et ferme les yeux quand ce même islam inscrit ses inaugurations d’aujourd’hui en les reliant explicitement au passage de « l’armée islamique » de l’époque…
Mais le nerf de la guerre, et de la bataille culturelle, c’est l’argent. D’où sont venus les fonds pour construire cet immense édifice ? Réponse de l’imam :
Ce que nous avons construit, c’est grâce à Dieu et avec l’aide de l’organisation Qatar Charity.
Bien sûr, le maire, grâce à Dieu, est mon collègue à l’université. Il a encouragé la construction de ce centre, et nous avons pu, grâce à Dieu, obtenir la licence. Le problème est que la licence est de dix ans et a expiré en 2013. Mais, grâce à la relation de fraternité et d’amitié entre le maire et moi, il m’incite toujours à accélérer l’achèvement du projet. Que Dieu nous bénisse. Inch’Allah.
Et le successeur socialiste Alain Claeys à la mairie de Poitiers soutiendra l’imam contre les identitaires. Une collaboration sans faille…
Sur la mosquée et l’imam de Poitiers, Génération identitaire avait vu juste. Ce sont les propres paroles de l’imam qui le montrent…
Source : Bld Voltaire
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