dimanche 1 juillet 2018

MIGRANTS

.
Qui est responsable des 35.000 noyades de migrants ?
 


Accordons aux refoulés une aide au retour. 
Voilà la seule solution humaine qui permettra de faire cesser l’hécatombe.
 


 
Une centaine de réfugiés, dont trois bébés, viennent de se noyer au large de la Libye.
 C’est un drame épouvantable et choquant auquel personne ne peut rester insensible. 
Et on doit se demander qui est responsable de cette tragédie et comme éviter qu’elle ne se reproduise dans le futur.
Il y a quelques jours, une association pro-migrants a déversé des gilets de sauvetage, un par sénateur, devant le palais du Luxembourg. 
Pour elle, les parlementaires qui étudiaient la loi Asile et Immigration étaient à l’origine, en n’ouvrant pas grand les vannes de l’immigration, de l’hécatombe de migrants (35.000 noyades !). 
Les coupables sont-ils les gouvernements occidentaux ? Oui, d’une certaine façon, car ils refoulent tout migrant arrivant par les airs, se présentant à un poste-frontière en Thrace ou débarquant d’un bateau qui n’a pas effectué de sauvetage en mer.
Comme les réfugiés ne peuvent pas entrer officiellement dans l’Union européenne, ils sont « obligés » de forcer la porte arrière de la forteresse Europe en tentant une traversée dangereuse et en achetant cher, auprès de passeurs cyniques, leur place dans une barque pourrie. Ils dépensent bien plus que le prix du billet d’avion qu’ils acquerraient si l’accès à notre continent était libre. 
Mais comment faire autrement ? 
Si on ne refoulait personne à Orly ou à Roissy, s’il suffisait de débarquer d’un avion pour être aussitôt admis à rester dans l’Hexagone le temps que la demande d’asile soit examinée, nous aurions alors un appel d’air comme en a connu l’Allemagne en 2015. 
En six mois, un million de personnes, en un an, 
deux millions de migrants viendraient chez nous. 
Nous serions incapables de recevoir tous ces réfugiés et nous serions sans doute très vite obligés de rétablir des contrôles.
Si les pouvoirs publics sont coupables, sont-ils les seuls ? 
Les associations pro-migrants n’ont-elles pas, elles aussi, une part de responsabilité dans cet holocauste ? 
Si les migrants dits « économiques » n’avaient aucune chance de voir leur demande aboutir, s’ils étaient certains d’être refoulés, tenteraient-ils la traversée si dangereuse ? 
Non, bien sûr ! C’est parce qu’ils savent que beaucoup de clandestins finissent par être régularisés qu’ils risquent leur vie, et ce sont les pro-migrants qui font traverser les Alpes aux demandeurs d’asile, contrecarrent la Justice par tous les moyens, même illégaux, empêchent toute loi un peu sévère d’être adoptée et les incitent à prendre des risques insensés. 
Les pro-migrants sont donc, eux aussi, en partie responsables du carnage dans les mers, même si leurs intentions sont louables et humanitaires.
Comment, alors, faire cesser cet abominable massacre ? 
La meilleure solution est celle qu’ont évoquée les dirigeants européens au dernier sommet européen : créons des camps en Tunisie, en Algérie, en Libye, confortables, gérés par la Croix-Rouge, où tout le monde pourrait se présenter, où les migrants recueillis en mer et tous ceux qui ont débarqué en Grèce, en Espagne ou en Italie seraient systématiquement conduits. 
Leur situation serait étudiée avec humanité. 
On admettrait, bien sûr, tous les vrais demandeurs d’asile, mais pourquoi pas y ajouter quelques réfugiés économiques selon des quotas à définir ? 
Accordons aux refoulés une aide au retour. 
Voilà la seule solution humaine qui permettra de faire cesser l’hécatombe, vu qu’il sera inutile de risquer sa vie en mer, et il faut d’urgence la mettre en place. 
Si les pro-migrants s’opposent à ce plan, ils seront alors entièrement responsables des futurs noyés. 
Et n’oublions pas : un migrant coûte 20.000 euros par an pendant au moins dix ans avant qu’il ne s’intègre. 
Une pension annuelle de 1.000 euros confère à un réfugié rapatrié dans son pays d’origine un niveau de vie supérieur au salaire minimal !

Source : Bld Voltaire 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire