Migrants : Kléber Arhoul, coordinateur de l’accueil des
réfugiés, tire la sonnette d’alarme !
« La
population accueillie est très majoritairement masculine.
Pour l’irremplaçable écrivain G.K. Chesterton, notre monde
serait empli de « vertus chrétiennes devenues folles ».
Mais ne
serait-ce pas, tout simplement, notre monde qui serait devenu fou ?
Ou alors
notre monde dirigé par une oligarchie mondialisée qui, elle, ne perdant jamais
le nord, tenterait, à défaut de nous rendre fous, d’au moins nous aveugler.
Ainsi, l’immigration de masse déferlant actuellement sur
l’Europe.
Au début, c’est youpi la fête !
Puis, la photo du cadavre d’un
infortuné gamin échoué sur une plage, photo qui fait le tour de la planète, et
aussitôt, le délire émotionnel.
On ne réfléchit plus : on compatit et nous
serons tous de bons samaritains.
Et qui ne compatit pas se trouve, de fait,
tenu pour salaud sans cœur.
Puis, des hordes de gueux qui arrivent, tremblant
de froid, de soif et de faim sur les côtes de notre eldorado présumé.
Des « familles entières », nous est-il assuré.
Marrant, tout de même, de constater à quel point la vision de cette
« famille » peut être à géométrie variable, surtout en ce jour où
l’intitulé du ministère concernant le sujet éponyme se verra bientôt affublé
d’un « s », histoire de ne pas froisser ces familles d’un autre
genre, celle de Pierre et Paul, Pierrette et Paulette qui, vu leur livret
familial, auraient sûrement quelques difficultés à s’assimiler en contrées
islamo-orientales.
En effet, ces « familles », on les voit assez peu
sur les photos. Marine Le Pen fut l’une des premières personnalités politiques
à lever le lièvre – ou le fennec -, à peu près en même temps que l’auteur
de ces lignes et ses confrères de Boulevard Voltaire.
Kléber Arhoul,
coordinateur national de l’accueil des réfugiés, reconnaît : « La
population accueillie est très majoritairement masculine.
La preuve en est que
les demandes d’hébergement d’urgence concernent presque exclusivement des
studios. »
Et le même de souligner la « diversité des
professions » des impétrants : « Tous les migrants ne sont
pas des ingénieurs en pétrochimie ou des médecins. […] Il y a des agriculteurs,
des commerçants, aussi des chômeurs. »
Ça tombe bien : on en
manquait, en France…
Mais c’est sur les chiffres que l’histoire devient autrement
plus intéressante, ces derniers venant encore contredire la puissance des
images et l’inanité des propos de notre actuel personnel politique, sachant que
d’un côté, on nous montre d’interminables cohortes de gueux tout en nous
assurant de l’autre qu’il ne s’agit, pour la seule France, d’en prendre
seulement en charge 31.000 réfugiés et d’en relocaliser 160.000. Pourtant, en
2015, Kléber Arhoul affirme que plus d’un million de migrants sont déjà entrés
en Europe, tout en ajoutant : « Je pense que les flux seront de
plus en plus importants. »
Où est passé le reste, soit quelques
centaines de milliers d’individus ?
L’histoire ne le dit pas.
Ce que Kléber Arhoul ne dit pas non plus, c’est qu’il est
réduit à l’état d’un médecin condamné à soigner les effets d’une maladie, s’en
sans prendre aux véritables causes.
La première voulant que ces pays d’Orient
qui vivaient jusque-là dans une stabilité relative sont désormais la proie d’un
chaos créé par les Occidentaux, ce, pour de basses
raisons gazières et pétrolières.
La seconde, sûrement plus profonde, a déjà été pointée par la
plume de l’essayiste Hervé Juvin.
Nous voulions, à l’instar d’un Jacques
Attali, une humanité nomade qui ferait son beurre en une transhumance
permanente, une humanité ayant grandi hors-sol, sans racines ni attaches, une
humanité ne croyant plus qu’en une croissance infinie, une richesse sans
limites.
C’est l’hubris, la démesure crainte par nos ancêtres grecs : la
volonté d’un « toujours plus » qui n’a pas forcément les atours d’un
« toujours mieux ». Nous y sommes.
Et pas au mieux de notre forme,
semble-t-il.
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