de la
France semble
être une cible privilégiée
du socialiste »
Rivarol : Pourriez-vous expliquer pour quel motif vous
avez été placé en garde à vue pendant 6 heures vendredi 19 février ?
Thomas Joly :
J’étais convoqué à la gendarmerie de ma commune de résidence vendredi dernier
pour être entendu à propos d'une soi-disant « diffusion de message violent
accessible à un mineur ». On m’a signifié ma garde à vue dès mon arrivée.
Il
s'agissait en fait d'une procédure engagée par l'OCLCTIC (Office central de
lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la
communication) visant l'utilisation de deux photos pour illustrer des articles
de mon blog (www.thomasjoly.fr) consacrés aux atrocités commises par DAECH et
au meurtre par décapitation commis par l'islamiste Yassin Salhi en juin 2015.
Les gendarmes qui m’ont reçu ont été extrêmement corrects et m’ont confié que
ma garde à vue avait été réclamée par le Parquet.
Lors de mon audition, j’ai
signifié que je n’étais ni l’auteur de ces photos (trouvables en moins d’une
minute sur Internet), ni l’auteur des crimes qu’elles illustraient. J’ai
également déclaré que je n’avais fait qu’user de mon droit à la libre
expression de mes opinions politiques tout en rappelant que la diffusion de ces
photos n’avait pour objectif que d’accompagner en images des articles dénonçant
la barbarie islamiste.
Enfin, j’ai précisé que la diffusion jusqu’à la nausée
de la photo d’un enfant mort échoué sur une plage turque n’avait semble-t-il
pas scandalisé l’OCLCTIC ni le Parquet aux ordres de l’engeance socialiste,
alors qu’elle était bien plus « accessible à un mineur » que
celles que j’ai diffusées.
Cette minable petite intimidation politico-judiciaire
est évidemment sans effet sur ma détermination à dire la vérité aux Français
sur le danger islamiste dans un pays ravagé par la colonisation migratoire et
dirigé par des irresponsables.
Marine Le Pen, Présidente du Front National, ayant
diffusé ces mêmes photos sur son compte Twitter, il sera intéressant de voir si
elle subit le même traitement que moi.

Des pressions ont aussi été exercées sur les établissements qui accueillaient
nos réunions et nos activités sont étroitement surveillées par les services de
renseignement.
Pendant que le terrorisme islamique prospère en France
et en Europe, la police politique de Manuel Valls veille à traquer ceux qui
entendent alerter les Français et résister à ce fléau.
Le gouvernement
socialiste et la justice française semblent avoir leurs priorités.
Toujours vendredi 19 février, des colleurs d’affiches
du Parti de la France étaient attaqués à Marseille par des nervis
d’extrême-fauche ? Que s’est-il passé ?
En effet, quatre de nos militants collaient des
affiches du Parti de la France dans un quartier de Marseille lorsqu’ils ont été
pris à parti par une bonne douzaine de voyous se prétendant « antifascistes », armés de battes de
base-ball et de barres de fer.
Les militants du PdF étant imperméables à la
dévirilisation qui touche hélas une bonne partie de la jeunesse française,
ceux-ci ont courageusement fait face à leurs agresseurs qui ont détalé comme
des lapins à la première charge, ne laissant sur place que leurs militantes !
Cette anecdote est tout à fait significative de la lâcheté de ces individus
qui, même en surnombre, prennent lamentablement la fuite dès qu’ils rencontrent
la moindre résistance.
L’adage « la rue appartient à ceux qui y
descendent » prend ici tout son sens et doit être médité par tous les
nationalistes qui se contentent de « militer » sur les réseaux sociaux.
Le Parti de la France organise son IIIe
Congrès le 7 mai prochain, pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Les statuts de notre mouvement prévoient le
renouvellement de nos instances dirigeantes tous les trois ans, de ce fait le
Parti de la France organise son IIIe Congrès qui se déroulera à
Paris.
Nous demandons la mobilisation de nos militants de la France entière
pour faire de cette journée une réussite politique qui lancera la campagne du
PdF en vue des échéances électorales de 2017.
Le
matin, l’entrée sera limitée aux adhérents du Parti de la France qui éliront
les membres du Conseil National qui ensuite élira le Bureau Politique.
L’élection du Président du Parti de la France par les adhérents sera également
effectuée.
Carl Lang est bien sûr candidat à sa succession.
L’après-midi, le Congrès sera ouvert au public et un
certain nombre de cadres du Parti de la France prendront la parole pour des
interventions thématiques.
Ce sera l’occasion de mettre en avant de nouvelles
têtes, notamment des jeunes, symboles du renouvellement de nos cadres et de nos
militants. Martine Lehideux et Roger Holeindre, respectivement vice-présidente
et Président d’honneur du Parti de la France interviendront également, tout
comme des personnalités extérieures au PdF dont nous divulguerons l’identité
dans quelques temps.
Enfin, le Président du Parti de la France clôturera la
journée.
Ce congrès est un événement important dans la vie de
notre mouvement politique qui, depuis 2008, a su se structurer, recruter,
s’organiser et perdurer avec des moyens dérisoires grâce au travail et au
dévouement de ses militants.
Dès sa création, Carl Lang avait annoncé que le Parti
de la France ne serait pas un feu de paille et qu’il n’avait pas pour objectif
de retomber dans les travers d’un Front National devenu une écurie électorale
au service d’un clan.
Le PdF entend incarner la droite nationale de conviction
dont le devoir est de dire la vérité aux Français.
Nous sommes la structure
d’accueil naturelle de tous les déçus d’un Front National dévoyé, du souverainisme
trop tiède, de la fausse droite dite « républicaine », du groupuscularisme
stérile et de tous ceux qui souhaitent une véritable alternative nationale,
populaire et sociale.
Le lendemain de notre Congrès, le dimanche 8 mai, nous
participerons comme chaque année au défilé en l’honneur de Sainte Jeanne d’Arc.
Que pensez-vous de l’évolution du Front National et de
la mise à l’écart de son fondateur, Jean-Marie Le Pen ?
Le Front National d’aujourd’hui, aux mains d’une
parvenue sans foi ni loi et d’un inverti socialo-gaulliste, n’a évidemment plus
rien à voir avec le grand mouvement de résistance nationale que nous avons
connu auparavant. Ses dirigeants sont prêts à tout renier pour obtenir quelques
miettes de pouvoir et, au mieux, gérer le déclin et la décadence de notre
Nation, comme le font tous ceux qui nous gouvernent depuis des décennies. La
dédiabolisation voulue de manière obsessionnelle par Marine Le Pen s’est
révélée être un échec total lors des dernières élections régionales.
Dans un contexte on-ne-peut plus favorable (attentats islamistes, crise des
migrants, ras-le-bol anti-Hollande, etc), le FN version Philippot-mariniste a
subi, lors de l’entre-deux tours, le même traitement que Jean-Marie Le Pen en
2002 après sa qualification au 2nd tour des élections
présidentielles, et n’a remporté aucune région.
C'est-à-dire que toutes les
reptations, les reniements, les courbettes médiatiques et maçonniques,
l’épuration de tous les éléments sains de la direction du parti, n’ont servi strictement
à rien.
Ni même l’ignoble trahison infligée à Jean-Marie Le Pen de la part de
celle à qui il a tout donné, dans un manque de lucidité stupéfiant, alors même
que ses plus fidèles compagnons l’avaient mis en garde depuis bien longtemps.
Après avoir tué le père, la Présidente du Front National n’hésitera plus à
couper aucune tête, y compris celle de sa nièce Marion qui, si elle prend trop
d’importance et gagne encore en popularité, subira elle-aussi les foudres
hystériques de sa tante.
En outre, il est aussi possible que l’ambitieux
Florian Philippot profite des ennuis judiciaires de Madame Le Pen pour
organiser son éviction si elle se retrouvait mise en examen puis inéligible.
Tout est possible au sein de ce panier de crabes, de ce cloaque pestilentiel
qui n’a plus rien à envier au PS ou à la fausse droite.
Les patriotes lucides doivent faire leur deuil du
Front National, arrêter de se bercer d’illusions électorales et rejoindre les
véritables forces de résistance afin, non pas de participer au Système comme le
désirent Madame Le Pen et ses porte-cotons, mais de l’abattre pour entreprendre
la reconquête nationale et identitaire de la France éternelle.
Propos recueillis par Jérôme Bourbon
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