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D’un tour à l’autre le FN n’a gagné nulle
part mais il a progressé en voix partout, y compris dans les triangulaires
qu’il ne pouvait guère gagner.
Partout ? Pas tout à fait. Malgré une
participation en hausse de 20 % le FN a perdu, en nombre de voix,
10 % de ses électeurs du premier tour en Île-de France.
Là
où son candidat Wallerand de Saint Just a tenu une ligne mollassonne :
timide sur la défense des valeurs et maladroite en réponse aux questions de la
Manif pour tous ; frileuse sur l’identité et à contre-emploi dans la
recherche du vote immigré (qui de toute façon s’abstient aux régionales !)
À force de chercher à rassurer, Wallerand a découragé ses électeurs ! Au
final, c’est chéri j’ai rétréci l’électorat !
À l’autre bout de la chaine électorale,
c’est en Provence Alpes Côte d’Azur que le FN a enregistré ses meilleurs
résultats.
Avec une progression spectaculaire au premier tour : partant de
moins de 30 % d’intentions de vote au départ pour aboutir à 40,5 %
dans les urnes.
Puis un nouveau rebond au second tour avec 2 3% de voix
supplémentaires.
Le tout permettant de déboucher sur le meilleur score FN de
France : plus de 51 % dans le département du Vaucluse, 45,2 %
sur l’ensemble de la région.
Cette progression mérite d’être méditée.
Marion a engrangé parce qu’elle a été
fidèle à ce qu’elle croit. Et parce qu’elle n’a pas hésité à transgresser les
règles du politiquement correct.
En lançant sa campagne dès juillet sur une
thématique centrée sur l’identité et les traditions de sa région.
En se montrant, au risque de passer pour « ringarde » aux yeux des imbéciles, dans les fêtes votives, chevaux et taureaux aux Saintes Marie de la mer par exemple, en défendant les crèches et les santons.
En se montrant, au risque de passer pour « ringarde » aux yeux des imbéciles, dans les fêtes votives, chevaux et taureaux aux Saintes Marie de la mer par exemple, en défendant les crèches et les santons.
En prenant sur sa liste des identitaires dont Philippe Vardon de Nissa Rebella.
Un zeste de diabolisation pour Estrosi et les médias de propagande mais une louche de communication alternative. D’une grande efficacité sur le terrain militant et les réseaux sociaux.
En prenant ses distances vis-à-vis des
mantras sur les « valeurs républicaines » qui n’ont plus rien à voir
avec la Res Publica mais sont la traduction en novlangue du politiquement
correct.
En reconnaissant la réalité du Grand remplacement sans céder aux tentations du déni de réalité.
En ne tombant pas dans le piège bêlant de la laïcité et en affirmant sans complexe que l’islam, religion étrangère, ne peut avoir la même place que le catholicisme, religion partie prenante de l’identité française.
En reconnaissant la réalité du Grand remplacement sans céder aux tentations du déni de réalité.
En ne tombant pas dans le piège bêlant de la laïcité et en affirmant sans complexe que l’islam, religion étrangère, ne peut avoir la même place que le catholicisme, religion partie prenante de l’identité française.
En ayant pris sans détour le point de vue
de la Manif pour tous contre la loi Taubira et en ayant manifesté avec
ardeur sans déserter ensuite le combat.
En assumant crânement son refus de financer l’association politisée du planning familial qui milite pour la théorie du genre et l’avortement.
En assumant crânement son refus de financer l’association politisée du planning familial qui milite pour la théorie du genre et l’avortement.
Sur tous ces points Marion n’a pas suivi
des conseils de prudence, elle n’a pas « pasteurisé » son discours,
elle a assumé ses convictions.
En donnant du sens, elle a redonné ses lettres de noblesse à la politique.
Et c’est pour cela qu’elle a marqué des points.
Certes, elle n’a pas emporté la victoire car elle a subi comme les autres candidats FN (mais ni plus, ni moins) une puissante campagne d’ahurissement médiatique, mais elle a su particulièrement bien mobiliser les siens, tous les siens.
En donnant du sens, elle a redonné ses lettres de noblesse à la politique.
Et c’est pour cela qu’elle a marqué des points.
Certes, elle n’a pas emporté la victoire car elle a subi comme les autres candidats FN (mais ni plus, ni moins) une puissante campagne d’ahurissement médiatique, mais elle a su particulièrement bien mobiliser les siens, tous les siens.
La recette des succès futurs est là :
la transgression tranquille appuyée par une communication privilégiant les
réseaux sociaux.
La victoire n’est pas encore au
rendez-vous mais le brillant parcours Marion annonce la fin du cycle libéral
libertaire de 1968 et l’avènement d’un nouveau cycle politique fondé sur
l’identité, l’enracinement et les traditions.
La génération 2013 arrive aussi dans les urnes.
La génération 2013 arrive aussi dans les urnes.
sur boulevard voltaire
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