lundi 7 décembre 2015

L' ARME CONTRE LE TERRORISME EST SORTIE DE L' ISOLOIR A EVRY .....


Manuel Valls a trouvé  l'arme contre le terrorisme : le bulletin de vote !

SHAR

FacebookTEuréka ! Assis sur un devoir de réserve sans doute d’un autre temps et à peine sorti de l’isoloir, tel Diogène émergeant de sa baignoire, Manuel Valls a trouvé  l’arme contre le terrorisme : le bulletin de vote !
Il espérait d’ailleurs en ce dimanche matin bien tristounet que « beaucoup de Français iront voter, surtout après les attaques terroristes ».
« Voter (…), c’est aussi un devoir, une exigence », a-t-il osé affirmer après avoir voté lui-même à Evry. Avant de passer à l’isoloir, notre Premier ministre ne s’est emparé que de trois bulletins de vote : celui du PS, celui de la liste écolo et, pour faire son bon poids républicain, celui de la liste Pécresse.
Reliez cette image aux propos à la sortie du bureau de vote, vous aurez immédiatement compris où se situent les limites de ce devoir et de cette exigence, forcément républicaine…

« Devoir, exigence ». Justement, parlons-en. Des termes que n’aura pas retenus l’Assemblée nationale, le 3 décembre dernier.

Petit retour en arrière.
 
Le 22 mai 2015, sur impulsion du président du Parti Chrétien Démocrate, Jean-Frédéric Poisson, accompagné de 50 parlementaires, l’Assemblée nationale devait se pencher sur une « proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête relative à la participation de fonds français au financement de Daesch ».
Questionnement soulevé dans un premier temps par l’ambassadrice de l’UE en Irak, Jana Hybaskova, devant les membres des Affaires étrangères du Parlement européen.
C’est dire la gravité des soupçons…

Et M. Poisson d’expliquer dans Valeurs actuelles, à quel point il s’avère impératif, pour la France, de « demeurer l’adversaire de Daesch et non son financeur ». D’insister sur l’évidence à ne pas «  participer, de près ou de loin, que cela soit de manière directe ou indirecte au financement des ennemis de la France ».
De rappeler, aussi, son rôle de protection séculaire à l’égard des Chrétiens d’Orient ».


Le 25 novembre, la commission de nouveau réunie, et forte de sa proposition de résolution validée par les trois conditions requises – dont une confirmée par Christiane Taubira – il développera ses arguments. Diplomatie, subventions des pays du Golfe, nécessité absolue d’une traçabilité de notre pétrole – se pourrait-il que la France participe à la santé économique florissante de l’Etat islamique ? -,
 
Des soupçons qui, avérés et portés à la connaissance des Français, provoqueraient sans doute un séisme politique. Et pas que.

Finalement, le 3 décembre, donc, l’Assemblée nationale, dans son texte numéro 622 intitulé « Petite loi », à propos de cette proposition de résolution visant à éclaircir les liens financiers entretenus par la France avec son « ennemi », les « barbares » de l’Etat islamique, a décide de « ne  pas adopter » ladite résolution.
 
Signé : Claude Bartolone.

Le rapport entre la propagande dominicale de Manuel et ces désolantes péripéties parlementaires ?
Je vais vous le dire, comme dirait « l’autre ».
L’arme des terroristes, c’est le financement, l’arme de Manuel Valls pour combattre le terrorisme, c’est voter socialiste.
 
Un point c’est tout.

Une arme fatale, sans doute… Mais pour qui ?

Source : Bld Voltaire

 

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