Connaissez-vous le programme de votre candidat préféré pour votre région ?
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Appels au combat contre l’Ennemi brun,
Salut national, mensonges, cuisines tacticiennes, intérêts mesquins, calculs personnels, les élections régionales ont été totalement dévoyées par une classe politique restée à l’âge de feu – la panique -, si ce n’est pas à celui de la pierre – esprits bornés !
Salut national, mensonges, cuisines tacticiennes, intérêts mesquins, calculs personnels, les élections régionales ont été totalement dévoyées par une classe politique restée à l’âge de feu – la panique -, si ce n’est pas à celui de la pierre – esprits bornés !
Le résultat du premier tour est une réponse conforme à un sondage sans
doute jamais fait :
« Êtes-vous satisfait des informations fournies par les partis concernant les nouvelles régions ? » avec la question subsidiaire : « Connaissez-vous le programme de votre candidat préféré pour votre région ? »
« Êtes-vous satisfait des informations fournies par les partis concernant les nouvelles régions ? » avec la question subsidiaire : « Connaissez-vous le programme de votre candidat préféré pour votre région ? »
Délaissant la conduite pourtant grave et prioritaire du pays, le Premier
ministre a mené campagne avec un seul slogan, abattre le FN.
Je croyais que les partis qui reçoivent de l’argent public sont, en démocratie, les agents agréés des campagnes successives.
L’implication directe de ministres constitue un abus par nul dénoncé, ce qui rend complices les sympathisants mais aussi les adversaires, silencieux sur ce mélange des genres.
.Je croyais que les partis qui reçoivent de l’argent public sont, en démocratie, les agents agréés des campagnes successives.
L’implication directe de ministres constitue un abus par nul dénoncé, ce qui rend complices les sympathisants mais aussi les adversaires, silencieux sur ce mélange des genres.
La confusion générale dans une campagne qui a débuté fort tard n’était pas
de nature à motiver les électeurs.
Comme à l’accoutumée, les meetings obéissaient à la tradition ringarde qui veut que les intervenants se succèdent au pupitre dans l’ordre territorial hiérarchique.
L’assistance qui, d’évidence, est un soutien au parti, subit les propos chevrotants ou tonitruants, lus ou déclamés, d’éléments de langage, avec moult remerciements et congratulations entre édiles, y compris ceux déboutés précédemment, avant d’entendre le candidat au bout d’un temps qui est excessif pour la population du troisième âge, constituant en majorité l’assistance.
Les jeunes sont en effet occupés ailleurs par le travail et les enfants et sans doute peu attirés par ces rassemblements d’un autre temps ou la parole est confisquée par la scène.
Comme à l’accoutumée, les meetings obéissaient à la tradition ringarde qui veut que les intervenants se succèdent au pupitre dans l’ordre territorial hiérarchique.
L’assistance qui, d’évidence, est un soutien au parti, subit les propos chevrotants ou tonitruants, lus ou déclamés, d’éléments de langage, avec moult remerciements et congratulations entre édiles, y compris ceux déboutés précédemment, avant d’entendre le candidat au bout d’un temps qui est excessif pour la population du troisième âge, constituant en majorité l’assistance.
Les jeunes sont en effet occupés ailleurs par le travail et les enfants et sans doute peu attirés par ces rassemblements d’un autre temps ou la parole est confisquée par la scène.
Un autre effet pervers a détourné l’objet des rassemblements et rencontres
de campagne.
En annonçant la venue d’un ténor ou du président du parti, on attire la foule et on crée du « buzz » dans les médias locaux à l’affût de quelques bonnes, ou mauvaises, saillies.
Mais le discours qui devient alors national s’échappe complètement de l’objet régional et renvoie aussitôt à 2017 !
Point de pédagogie, pourtant plus que nécessaire avec ces nouvelles régions, et dilution confuse des particularités et attente du territoire dans les critiques de politiques nationales, voire européennes.
En annonçant la venue d’un ténor ou du président du parti, on attire la foule et on crée du « buzz » dans les médias locaux à l’affût de quelques bonnes, ou mauvaises, saillies.
Mais le discours qui devient alors national s’échappe complètement de l’objet régional et renvoie aussitôt à 2017 !
Point de pédagogie, pourtant plus que nécessaire avec ces nouvelles régions, et dilution confuse des particularités et attente du territoire dans les critiques de politiques nationales, voire européennes.
On a si bien compris enfin, le brouillage négatif constitué par ces
interventions de ténors extérieurs, que l’on entend cette semaine à droite,
comme à gauche, le refus de participation des têtes parisiennes aux rencontres
et débats avant dimanche prochain.
C’est opportun, mais sans doute un peu trop tard, pour rameuter les incrédules, les blasés et autres désintéressés.
À titre d’exemple négatif, Dominique Reynié, peu connu des citoyens et arrivé troisième dans sa région du sud, a payé la présence lourde de Sarkozy et Fillon lors de deux rassemblements, en particulier.
À l’inverse, pour le second tour, Valérie Pécresse et quelques autres vaccinés y compris à gauche, refusent la présence de chapeaux ou parrains parisiens qui leur feraient de l’ombre.
C’est opportun, mais sans doute un peu trop tard, pour rameuter les incrédules, les blasés et autres désintéressés.
À titre d’exemple négatif, Dominique Reynié, peu connu des citoyens et arrivé troisième dans sa région du sud, a payé la présence lourde de Sarkozy et Fillon lors de deux rassemblements, en particulier.
À l’inverse, pour le second tour, Valérie Pécresse et quelques autres vaccinés y compris à gauche, refusent la présence de chapeaux ou parrains parisiens qui leur feraient de l’ombre.
Dimanche prochain, après les re-alliances de circonstance qui vont rebuter
les militants – PS, verts, communistes – et avant la dislocation fracassante
d’une union tacticienne – LR, UDI, Modem -, il n’est pas sûr que la campagne
intermédiaire recrute assez de nouveaux électeurs éclairés et conscients de
l’intérêt du vote final…
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Source : Bld Voltaire
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