François Baroin
est avant tout le fils de son père, grand maître du Grand Orient. Il est le
parfait représentant des carriéristes « républicains », aussi ouverts
aux groupes de pression qu’ils le sont peu à la réflexion.
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Aucun doute !
Si François Baroin devait participer à une crèche vivante, son rôle serait
celui de l’âne.
La seule réserve viendrait du respect que l’on doit avoir pour
l’âne de la crèche, symbole de l’humilité et du courage, vieux compagnon de
l’homme au travail, comme le bœuf.
Baroin, ce serait plutôt l’âne de la vieille
école laïque, celui à qui on met un bonnet parce qu’il est vraiment trop bête
et paresseux.
Car là, il a fait fort ! Après une longue réflexion,
l’Association des maires de France, qu’il préside, vient de pondre sa riposte
aux attentats de janvier.
Si notre
« vivre ensemble » est menacé, c’est parce que la laïcité n’est pas
assez intransigeante
En somme, on ne doit pas accepter les crèches dans les
mairies si on veut éviter qu’on tire sur les clients des magasins
« cacher » ou qu’on prépare des attentats contre les églises de
Villejuif.
Cet étrange raccourci fait sortir le petit père Combes du purgatoire
et montre un « Grand Orient », grand par antiphrase et fossilisé dans
un combat totalement inactuel.
Il est blessant, pour l’intelligence française,
que ceux qui se prétendent les fils des Lumières se montrent aussi étroits
d’esprit.
C’est l’historien
Marc Bloch, qui n’était pas catholique, qui disait avec justesse :
« Il
est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’Histoire de
France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ;
ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la fédération. »
Messes du couronnement, messe dite par Talleyrand au Champ-de-Mars le 14
juillet 1790, et le baptême de Clovis, et Saint Louis, et sainte Jeanne d’Arc,
et Notre-Dame de Paris avec le général de Gaulle pour célébrer la libération de
la capitale : il faut être aveugle et stupide pour vouloir effacer le
catholicisme de l’histoire d’un pays parsemé de cathédrales, d’églises, de
chapelles, d’abbayes et de couvents où les clochers et les croix sont toujours
les points de repère les plus attachants.
Le mont Saint-Michel est dans les
yeux de tous les Français !
Notre culture est
imprégnée du génie du christianisme, notre littérature, nos arts plastiques,
mais aussi notre culture populaire, nos traditions, des marchés de Noël de
Strasbourg aux santons de Provence.
Depuis des décennies, la querelle des
laïcistes et des dévots s’était éteinte, sauf chez quelques nostalgiques. Ce
n’est pas l’intégrisme catholique qui suscite aujourd’hui son réveil,
unilatéral d’ailleurs.
C’est l’irruption d’une religion qui est étrangère à
notre histoire.
L’islam n’a guère participé à celle-ci, hormis les
confrontations entre Francs et Sarrasins en France comme en Terre sainte.
.
La colonisation a,
certes, fait entrer un grand nombre de musulmans sous le giron français.
Ceux-ci n’ont pas été convertis. Certains d’entre eux se sont battus sous notre
drapeau et ils ont droit à notre reconnaissance.
Leur croyance et leurs rites
n’ont joué aucun rôle dans nos institutions ni dans nos mœurs.
Les conceptions
juridiques qui prédominent dans le monde romain, chrétien, républicain sont en
tout point opposées à celles du droit coranique.
Dans de nombreux
pays musulmans, on assiste au retour de ce droit.
Les mœurs, l’habillement,
l’alimentation sont à ce titre soumis à des règles précises et sévères.
De
nombreux immigrés musulmans entendent s’y conformer à l’étranger, voire les
imposer dés lors qu’ils sont majoritaires dans certains quartiers, au mépris
des pratiques locales et du droit en vigueur.
Cette confusion des croyances
privées avec les comportements dans l’espace public est ce qui porte atteinte à
la fois à la laïcité et à notre identité.
La réponse à ce problème apportée par
l’AMF est un évident contresens, qui atteint un sommet après les tueries du 13
novembre, commises au nom d’un certain islam.
François Baroin
est avant tout le fils de son père, décédé dans un accident d’avion, grand
maître du Grand Orient et ami personnel de Jacques Chirac.
Il est le parfait
représentant des carriéristes « républicains », aussi ouverts aux
groupes de pression qu’ils le sont peu à la réflexion et, bien sûr, membres du
microcosme où se côtoient journalistes et animateurs du show-biz qui fixent les
« idées » dans notre pays.
La protection
particulière dont il a joui et qui a fait de lui, comme maire de Troyes,
l’héritier de l’homme remarquable qu’était Robert Galley, engagé à 18 ans en
1940 derrière de Gaulle, devrait l’amener à manifester plus de respect pour les
héritages.
La crèche de Noël, ce symbole chrétien qui à travers la naissance du
Christ est aussi une illustration de la famille si essentielle pour notre
civilisation, et si menacée, fait partie d’un héritage qu’il faut préserver,
comme le fait Robert Ménard qui, lui, n’est pas un héritier, à Béziers.
.Source : Bld Voltaire
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