jeudi 22 octobre 2015

ALLO ! ENRICO ! POURQUOI TU TOUSSES ???


Quand Enrico Macias était payé par Jean- !!:Marie Le Pen…

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FacebookTwiEnrico Macias, à ne pas confondre avec sa doublure de Laurent Gerra, tous les matins sur RTL, est juste un juste parmi les justes.
Soit l’incarnation de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel de la colombe de la paix.

Le 17 octobre dernier, sur BFM TV, il juge la « situation » inquiétante en France, ce qui ne mange pas de pain, fût-il azyme.
Bref, en cas d’élection de Marine Le Pen à l’Élysée, Enrico ferait donc son « Aliyah », retournerait ainsi en Israël. Mais pas tout seul : « J’entraînerais avec moi toute la communauté juive de France ! » Rien que ça, et surtout rien de moins.

Remarquez, pour la bonne tenue de la chanson de variétés françaises, ce ne serait pas l’apocalypse non plus, sachant que Macias, ce n’est pas exactement Brassens et que des « Filles de mon pays » à « La non-demande en mariage », il y a de la marge.
Quant à nos compatriotes de confession juive, au nom de quoi les embarquer dans ce boutre ?
Cela, notre « Oriental » l’a vite compris, en rabattant un chouïa sur ses prétentions messianiques, puisque finissant par concéder : « Il est tout à fait possible que certains préfèrent rester sur le territoire français. »
Sans blague !

En fait, il est surtout rigolo, Enrico.
 
Parce qu’en 1971, le même zigomar, déjà « mendiant de l’amour », s’est tout de même signalé en participant à la réalisation d’un triple album intitulé Histoire d’Israël, voix et chants. Le vistemboir en question est désormais introuvable, que ce soit sur eBay ou Priceminister, mais se négocie encore à quarante euros sur le site cdandlp.com ; une sorte de collector, donc.

À l’époque, la presse est unanime.
 
Et Jean-Marie Le Pen, alors patron de la SERP (cette PME fait œuvre, en matière de discographie historique, d’un éclectisme qu’on ne saurait lui nier), fait paraître un encart publicitaire dans la seconde édition du Guide juif de France.
Là, on peut lire ces quelques citations, en forme de publi-reportage : « Je souhaite que la diffusion de cet album contribue à informer le public et à resserrer les liens d’amitié entre nos deux peuples. » Mieux encore : « L’idée de cet album est heureuse, d’autant plus que le rappel des événements alterne avec des chants de circonstance et la voix de personnages ayant joué directement ou indirectement un rôle dans l’histoire d’Israël. »

La première phrase est de madame Golda Meir, Premier ministre de l’État hébreu, tandis que la seconde nous vient de Jacob Kaplan, grand rabbin de France.

Au début des années 90 du siècle d’avant, l’auteur de ces lignes, alors journaliste à Minute, eut le rare bonheur d’aller farfouiller dans les archives de la SERP et d’en exhumer copie d’un chèque signé « Jean-Marie Le Pen » à un certain « Gaston Ghrenassia », plus connu sous le nom de scène d’Enrico Macias.

Son montant ? Cinq cents francs, si ma mémoire est bonne. L’affaire fit même la une de l’hebdomadaire en question, et je n’ai pas souvenir que Gaston nous ait fait procès lorsqu’il était à l’époque écrit qu’il crachait peut-être souvent sur Le Pen, mais pas toujours sur son oseille.

Allô, Gaston? Pourquoi tu tousses ?

 Source Bld Voltaire

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