Quand Enrico Macias était payé par Jean- !!:Marie Le Pen…
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Source Bld Voltaire
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Enrico Macias, à ne pas confondre avec sa
doublure de Laurent Gerra, tous les matins sur RTL, est juste un juste
parmi les justes.
Soit l’incarnation de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel de
la colombe de la paix.
Le 17 octobre dernier, sur BFM TV,
il juge la « situation » inquiétante en France, ce qui ne mange pas
de pain, fût-il azyme.
Bref, en cas d’élection de Marine Le Pen à l’Élysée,
Enrico ferait donc son « Aliyah », retournerait ainsi en Israël. Mais
pas tout seul : « J’entraînerais avec moi toute la communauté
juive de France ! » Rien que ça, et surtout rien de moins.
Remarquez, pour la bonne tenue de la
chanson de variétés françaises, ce ne serait pas l’apocalypse non plus, sachant
que Macias, ce n’est pas exactement Brassens et que des « Filles de mon
pays » à « La non-demande en mariage », il y a de la marge.
Quant à nos compatriotes de confession juive, au nom de quoi les embarquer dans
ce boutre ?
Cela, notre « Oriental » l’a vite compris, en
rabattant un chouïa sur ses prétentions messianiques, puisque finissant par
concéder : « Il est tout à fait possible que certains préfèrent
rester sur le territoire français. »
Sans blague !
En fait, il est surtout rigolo, Enrico.
Parce qu’en 1971, le même zigomar, déjà « mendiant de l’amour »,
s’est tout de même signalé en participant à la réalisation d’un triple album
intitulé Histoire d’Israël, voix et chants. Le vistemboir en question
est désormais introuvable, que ce soit sur eBay ou Priceminister,
mais se négocie encore à quarante euros sur le site cdandlp.com ;
une sorte de collector, donc.
À l’époque, la presse est unanime.
Et
Jean-Marie Le Pen, alors patron de la SERP (cette PME fait œuvre, en matière de
discographie historique, d’un éclectisme qu’on ne saurait lui nier), fait
paraître un encart publicitaire dans la seconde édition du Guide juif de
France.
Là, on peut lire ces quelques citations, en forme de
publi-reportage : « Je souhaite que la diffusion de cet album
contribue à informer le public et à resserrer les liens d’amitié entre nos deux
peuples. » Mieux encore : « L’idée de cet album est
heureuse, d’autant plus que le rappel des événements alterne avec des chants de
circonstance et la voix de personnages ayant joué directement ou indirectement
un rôle dans l’histoire d’Israël. »
La première phrase est de madame Golda
Meir, Premier ministre de l’État hébreu, tandis que la seconde nous vient de
Jacob Kaplan, grand rabbin de France.
Au début des années 90 du siècle d’avant,
l’auteur de ces lignes, alors journaliste à Minute, eut le rare bonheur
d’aller farfouiller dans les archives de la SERP et d’en exhumer copie d’un
chèque signé « Jean-Marie Le Pen » à un certain « Gaston
Ghrenassia », plus connu sous le nom de scène d’Enrico Macias.
Son montant ? Cinq cents francs, si
ma mémoire est bonne. L’affaire fit même la une de l’hebdomadaire en question,
et je n’ai pas souvenir que Gaston nous ait fait procès lorsqu’il était à
l’époque écrit qu’il crachait peut-être souvent sur Le Pen, mais pas toujours
sur son oseille.
Allô, Gaston? Pourquoi tu tousses ?
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