C’est officiel, et tant pis si tapage nocturne et
mort il y a, M. le président de la République socialiste de France a
autorisé les « jeunes » de nos banlieues à se défouler, le soir – que
dis-je, la nuit – dans leur cité, dans des rodéos à deux roues, ou à quatre,
sans être pour autant inquiétés.
C’est M. Jean-Paul Pecquet , directeur
territorial de la sécurité des Hauts-de-Seine (92) qui vient de le déclarer au
micro de France Bleu, début août.
Il a lancé un appel solennel aux
policiers et gendarmes, en principe chargés du respect de la loi : « Nous
appelons nos policiers à ne pas créer un incident dont le trouble pourrait être
supérieur au trouble initial. »
C’est clair, mais pas précis puisqu’il
faisait allusion à ces fameux rodéos qui empoisonnent la vie des braves gens
(il y en a encore dans ces territoires occupés) et les empêchent de se reposer.
Donc, à nous, journalistes, de transposer ces
paroles publiques en réalité : Braves jeunes qui n’avez rien
d’autre à faire, tournez, tournez manège avec vos pétrolettes, tels les
cow-boys dans les arènes de leur ranch.
Vous ne risquez plus rien.
Nos agents
au pire noteront vos noms sur une feuille volante en vous sermonnant à ne plus
recommencer.
Et puis, mes chers enfants, pendant que vous y êtes, empruntez une
automobile le temps d’un rodéo, même et surtout si vous êtes mineur ou majeur
sans permis de conduire.
Il ne vous arrivera pas grand-chose.
À peine une
petite amende de 500 euros.
Vous voyez comme l’État français est compréhensif.
Pour les habitants normaux de ce pays toujours appelé la France, ce document
rose leur coûte au bas mot 1.500 euros. Alors, vous voyez comme nous sommes
sympas.
Venez, accourez. La police n’est pas là pour vous.
Bon, c’est du Courteline de bas étage, j’en
conviens, mais ce laxisme d’État, encouragé au plus haut niveau des
responsabilités régaliennes, est en train de pourrir la vie des Français.
Écoutez Taissa Kitousse, une habitante de Bagneux, sur les ondes de France
Bleu : « Nos nuits tournent au cauchemar avec les rodéos de
moto. La police ne répond même pas à nos appels. On se sent abandonnés, seuls
et impuissants. »
L’impunité, là encore, frappe fort.
Les policiers
se plaignent que ces voyous les narguent puisqu’ils savent que la case
arrestation n’est pas prévue.
Mais ils sont impuissants puisque l’État a peur
des répercussions que la moindre contrainte policière risque d’entraîner dans
ces quartiers qui ne font plus partie de la France.
Peur des dégâts
collatéraux !
Voilà ce qu’est devenu notre pays.
Un pays de bonne
conscience où le criminel a plus de droits que l’honnête citoyen..
Il serait temps que nos futurs élus remettent de
l’ordre afin que la loi, et rien que la loi, soit appliquée dans tous les
domaines, et pour tous, selon l’article 2 de notre Constitution, quelle que
soit sa race, sa religion, ses idées, son origine.
Il va y avoir du travail sur les bancs de
l’Assemblée nationale et dans les ministères.
Floris de Bonneville Journaliste Via Bld Voltaire
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