Et du Nord au Midi, la trompette guerrière… contre le
Front national !

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.« Et du nord au midi, la trompette
guerrière a sonné l’heure des combats ».
On connaît les paroles de ce chant
révolutionnaire que Valéry Giscard d’Estaing, qui n’était pas à une incongruité
près à l’époque, avait choisi comme hymne de sa campagne en 1974. La trompette
guerrière semble, en effet, retentir pour lancer les combats qui vont s’engager
à l’occasion des élections régionales. « L’ennemi » semble menacer tant au
nord qu’au sud.
Cet ennemi, c’est bien entendu… le Front national !
Cet ennemi, c’est bien entendu… le Front national !
Au nord, Marine Le Pen caracole en tête des sondages et l’emporterait avec
37 % des voix, loin devant Xavier Bertrand avec 32 % et le parti au
pouvoir, allié à tout ce qui bouge encore à gauche, avec 31 %.
Au sud, Marion Maréchal-Le Pen serait en tête au premier tour avec
32 %, devant Christian Estrosi avec 29 % et le parti au pouvoir avec
un minable et mérité 17 %.
Au second tour, la députée de Vaucluse serait devancée par une liste fusionnée LR-UDI-MoDem qui, faute d’être fusionnelle, permettrait à « mon Christian » – comme dit Patrick Sébastien, soutien de taille au motard de Nice – d’emporter la région avec 35 %.
Comme quoi les LR n’ont pas hérité la haine légitime de l’UMP vis-à-vis du parti de François Bayrou, qui précipita la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012.
Au second tour, la députée de Vaucluse serait devancée par une liste fusionnée LR-UDI-MoDem qui, faute d’être fusionnelle, permettrait à « mon Christian » – comme dit Patrick Sébastien, soutien de taille au motard de Nice – d’emporter la région avec 35 %.
Comme quoi les LR n’ont pas hérité la haine légitime de l’UMP vis-à-vis du parti de François Bayrou, qui précipita la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012.
Face à « l’ennemi du Nord », les socialistes en la
personne de leur premier secrétaire, plus prompt à déclarer la guerre au FN
qu’à l’islamisme, bat le rappel avec son gros tambour : « Il faut sauver la région du déshonneur et de la crise. »
Carrément ! On l’a effectivement trouvé moins churchillien la semaine dernière dans ses propos gazouillés lorsqu’il s’est agi de condamner l’« hashashinat » de l’Isère.
Pas certain que cette grossièreté soit d’un grand secours pour M. de Saintignon, « petit chevaux » du socialisme nordiste et poulain de Haute et Puissante Dame Martine.
Carrément ! On l’a effectivement trouvé moins churchillien la semaine dernière dans ses propos gazouillés lorsqu’il s’est agi de condamner l’« hashashinat » de l’Isère.
Pas certain que cette grossièreté soit d’un grand secours pour M. de Saintignon, « petit chevaux » du socialisme nordiste et poulain de Haute et Puissante Dame Martine.
Au sud, ce sondage qui, grosso modo, constitue trois tiers (le quatrième
tiers de Raimu réside peut-être chez les abstentionnistes), n’effraie pas le
candidat socialiste, Christophe Castaner, inconnu au bataillon jusqu’alors.
Le maire de Forcalquier n’envisage pas de désistement de sa liste pour faire barrage au FN.
À six mois de l’échéance, il ne peut tout de même pas partir dans la bataille en annonçant cette issue car cela le précipiterait évidemment vers la défaite.
À suivre, tout de même…
Son discours astucieux consiste à se faire passer pour un candidat de la gauche et du centre, un modéré en quelque sorte et ce, en qualifiant la liste Estrosi de « droite extrême », et de faire de sa faible notoriété une force, un atout. En un mot, le candidat de la boboïtude « avé l’assent » qu’il n’a pas.
Le maire de Forcalquier n’envisage pas de désistement de sa liste pour faire barrage au FN.
À six mois de l’échéance, il ne peut tout de même pas partir dans la bataille en annonçant cette issue car cela le précipiterait évidemment vers la défaite.
À suivre, tout de même…
Son discours astucieux consiste à se faire passer pour un candidat de la gauche et du centre, un modéré en quelque sorte et ce, en qualifiant la liste Estrosi de « droite extrême », et de faire de sa faible notoriété une force, un atout. En un mot, le candidat de la boboïtude « avé l’assent » qu’il n’a pas.
Au nord, comme au sud, la victoire du Front national est désormais
possible, probable.
Seul, sans alliances, il capitalise cependant un gros tiers des intentions de vote, ce qu’aucun autre parti n’est aujourd’hui capable d’obtenir.
Pour lui barrer les routes de Lille et de Marseille, les tirs en caponnière ne manqueront pas dans les prochains mois et il ne faut pas exclure des alliances, ouvertes ou tacites, de bric et de broc, comme au bon vieux temps des apparentements sous la IVe, si chère aux socialistes.
Seul, sans alliances, il capitalise cependant un gros tiers des intentions de vote, ce qu’aucun autre parti n’est aujourd’hui capable d’obtenir.
Pour lui barrer les routes de Lille et de Marseille, les tirs en caponnière ne manqueront pas dans les prochains mois et il ne faut pas exclure des alliances, ouvertes ou tacites, de bric et de broc, comme au bon vieux temps des apparentements sous la IVe, si chère aux socialistes.
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