On ne sait ce qui l’emporte d’entre la maladresse et la naïveté avec
l’appel "Touche pas à mon église" lancé par Denis
Tillinac
Que le militantisme est bête, avec ses idées courtes en bandoulière !
On ne sait ce qui l’emporte d’entre la maladresse et la naïveté avec l’appel « Touche pas à mon église » lancé par Denis Tillinac. Ça vaut bien
les initiatives des laïcards et de tous ceux qui déplorent les effets dont ils
chérissent les causes !
Le christianisme qui a façonné la France vaut mieux qu’un slogan sans
originalité, emprunté à l’idéologie communautariste des potes et violant la
syntaxe, qui plus est avec Sarkozy dedans, l’ectoplasme caméléon sans foi ni
loi ! On ne fait pas de politique avec des bons sentiments ou avec des
manifestes publicitaires !
Ce manifeste a le mérite d’illustrer pourquoi l’islam s’impose si vite, de
par la perte des identités enracinées, de par la déchristianisation, parce que
le remplacement culturel a précédé le remplacement ethnico-religieux.
Faut-il
rappeler les chiffres ahurissants de la radicalisation djihadiste ? Sur
4.091 signalements, jusqu’à mai 2015, 41 % sont de nouveaux
convertis !
Si nos églises sont à sauver, c’est qu’elles sont en grand danger, comme
notre identité, soit un signe d’impuissance face à l’islam, et donc une erreur,
comme d’invoquer la laïcité.
L’islam ne respecte pas la faiblesse et n’honore
que la force. Le CNCM est le premier à défendre le principe fourre-tout et à
géométrie variable de laïcité, et pour cause !
Dans la version dure de la laïcité, un libre-penseur est justifié à s’en
prendre aux fêtes chrétiennes ou aux crèches communales.
Dans son acceptation
ouverte, telle la loi du 9 décembre 1905 « concernant la
séparation des Églises (noter le pluriel !) et de l’État », les aumôniers sont
payés par l’État et les écoles confessionnelles subventionnées par lui, un
maire peut financer un calvaire ou une fête du ramadan, ou autoriser sur le
domaine public les croix et statues qui ornent tous les sommets des Alpes,
comme chez moi à Chamonix avec la Vierge du Grépon ou celle des Drus, si douces
aux alpinistes.
Dès lors que l’État a nationalisé les lieux de culte, et les entretient aux
frais du contribuable, il peut en disposer comme il l’entend.
Le patrimoine
cultuel dévolu à l’Église catholique ne lui en garantit pas l’exclusivité et il
serait conforme à la loi de 1905 que des églises désaffectées soient
abandonnées au culte musulman, comme le suggérait le roué Dalil Boubakeur, dans
ce qui fut plus un ballon d’essai qu’une maladresse.
Les musulmans prendront nos églises car nous ne savons pas les défendre, ni
par la force des idées ni par celle des armes.
C’était un christianisme de
conviction et de combat qu’il nous fallait, à la Pascal, à la Chateaubriand, à
la Bernanos.
La lutte non de la laïcité ou des manifestes ronflants, mais de
ceux, trop rares, qui combattent les barbares en Syrie, ou comme Robert Ménard
avec sa grand-messe traditionnelle dans les arènes de Béziers.
Je ne suis pas croyant, mais pas athée pour autant.
Je me revendique d’un
christianisme de religion, de culture et de cœur, de la foi de mes ancêtres qui
a façonné un pays et de l’identité de mes compatriotes qu’il faut préserver
pour qu’ils ne sombrent pas dans la mare mondialiste de l’oubli. Celle du génie
du christianisme…
Stephan A. Brunel via Bld Voltaire
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