Le recteur de la Grande Mosquée de Paris est souvent présenté comme un musulman modéré. Les plus vigilants se souviennent pourtant que, dès 1989, il avait justifié la condamnation à mort de Salman Rushdie par l’ayatollah Khomeiny.
Les plus vigilants se souviennent pourtant que, dès 1989, il avait justifié la condamnation à mort de Salman Rushdie par l’ayatollah Khomeiny.
En 2002, il avait témoigné à charge contre l’écrivain Michel Houellebecq. En 2006, il avait poursuivi Charlie Hebdo devant les tribunaux, suite à la publication des caricatures danoises.
Dalil Boubakeur a donc milité toute sa vie pour
l’islam liberticide, contre la France de Voltaire.
Il a fait sien l’article 22
de la Déclaration des droits de l’homme en terre d’islam : « Tout homme a le droit d’exprimer librement
son opinion, pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec les principes de
la charia. »
C’est pourtant ce même personnage qui, grâce à la
complicité des médias et de médiocres politiciens, nous enfume depuis
vingt-cinq ans, avec le dialogue interreligieux et son prétendu combat contre
les radicaux.
C’est lui qui, à chaque attentat de ses
coreligionnaires, se précipite sur tous les plateaux et glapit : « Surtout pas d’amalgame ! »,
« L’islam ce
n’est pas cela !»
Déjà, lors de la décapitation d’Hervé Gourdel, il
n’avait pas manqué de nous dire que les musulmans étaient les principales
victimes des actes djihadistes.
Mais depuis les événements de Charlie Hebdo,
il est grandiose.
Le 11 janvier, il nous a fait le coup du fauteuil roulant.
Et
nombre de candides, avec leur pancarte « Je suis Charlie »,
venaient presque lui présenter leurs condoléances.
Personne ne lui a rappelé
cette phrase de 2006, où il menaçait ouvertement les dessinateurs : « Qui sème le vent récolte la tempête… »
Depuis Charlie,
Boubakeur ose tout, et avec Valls-Cazeneuve, cela marche encore mieux qu’avec
Sarkozy – ce qui n’est pas peu dire.
Il réclame, au congrès de l’UOIF, le
doublement du nombre de mosquées ; on ne lui dit pas non.
Il gémit contre la libre critique de sa religion,
appelée islamophobie : le gouvernement débloque 100 millions d’euros sur
trois ans pour lutter contre un prétendu racisme, et durcir la liberté
d’expression sur Internet.
Le président du CRIF ose dire que ce sont les
musulmans qui sont responsables de la totalité des agressions antisémites en
France :
Boubakeur hurle, Hollande convoque les deux belligérants et leur demande de calmer le jeu.
Boubakeur hurle, Hollande convoque les deux belligérants et leur demande de calmer le jeu.
Cukierman s’exécute, le recteur (qui n’est plus en
fauteuil roulant) exulte.
Encouragé par tous ces actes de soumission à son
égard, Boubakeur réclame à présent qu’on lui fournisse trois cents églises
vides, pour que les musulmans les remplissent.
À quand la cathédrale
Notre-Dame ?
Dans son livre Musulmans vous nous mentez,
Hubert Lemaire écrivait : « Un musulman ne doit jamais être considéré
comme modéré avant d’avoir compris tous les vices et tous les dangers que
représente l’islam, pour ensuite le fuir, le renier et ne jamais y
revenir. »
Alors, Boubakeur, homme sincère ou militant actif
d’une cinquième colonne musulmane œuvrant sur le territoire français à la lente
conquête de l’islam ?
Pierre Cassen
via Bld Voltaire
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