Manuel Valls envisagerait-il d’interdire le Front
national ?
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Aucune armée ne
peut arrêter l’élan d’un peuple. Dans l’Histoire, ceux qui s’y sont risqués ont
toujours fini par échouer.
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Invité de la matinale de France Inter,
l’avocat pénaliste à l’air perpétuellement renfrogné, Maître Éric
Dupond-Moretti, avait eu ces mots à propos du Front national : « C’est un parti qui n’est pas
républicain ».
Puis,
poursuivant sur sa lancée, il avait rajouté : « Je pense qu’il faut l’interdire, oui [le
Front national].
Mais c’est compliqué car après, il y a des reconstitutions
dissoutes. »
Je ne vais pas démontrer à nouveau que les
antirépublicains sont les gens comme
Me Dupond-Moretti ou Jean-Christophe Cambadélis, ou bien encore que la préférence
nationale est consubstantielle à la déclaration des droits de l’homme et du
citoyen de 1789 et, donc, à nos institutions.
Nul besoin, non plus, de s’attarder
longuement sur l’idée que ces messieurs se font de la démocratie ; car
lorsqu’ils s’interrogent sérieusement, et à voix haute, sur la possibilité
d’interdire un parti qui rassemble un quart des électeurs,
ils méprisent
le principe même du pluralisme inhérent au régime politique dans lequel le « peuple commande ».
Démonstration est donc faite que ces « Charlie »
entendent avant tout créer, ou conserver, pour la France un mode de
fonctionnement oligarchique, supranational et autoritaire.
.Ce rappel d’actualité fait écho à la rumeur rapportée par Marine Le Pen concernant Manuel Valls.
Il semblerait que ce dernier, effrayé par la poussée démocratique d’une force réellement républicaine et patriotique, ait envisagé, à plus ou moins long terme, la possibilité juridique de faire interdire le Front national.
Cela est bien entendu impossible, à moins de dénaturer l’État de droit et les lois.
Néanmoins, les velléités de cette élite qui méprise le peuple ne sont pas surprenantes et doivent inquiéter au plus haut point tous les vrais républicains et tous les démocrates.
Ils nous indiquent qu’ils ne sont pas attachés du tout à la permanence historique de la France, qu’ils pensent même que notre pays n’existe déjà plus, et qu’ils feront tout pour protéger leur vision du monde (mais aussi, n’en doutons pas, leurs intérêts les plus triviaux) des aspirations populaires qui viendraient à la contredire.
Leur vision du monde n’est pas complexe, on peut la
résumer en une phrase de François Hollande, rapportée par La Tribune :
« Le monde
n’est pas facile, il n’est pas gentil. »
En somme, eux seuls sont les « gentils », et nous tous sommes les
« méchants ».
Cette dialectique, digne des films de super-héros
américains qui envahissent nos écrans de cinéma, permet de tout justifier.
Face
au « mal », tous les coups sont permis, y compris les plus bas.
D’où
l’enquête injuste contre les assistants parlementaires du Front national ou les
offensives régulières et infondées contre le financement du parti.
L’idée est
de préparer le terrain à une marginalisation future du courant patriote, afin
de favoriser l’émergence d’une France d’après totalement dissoute dans la
globalisation.
Autrement, et à raison, le peuple prendrait leurs manœuvres pour
un casus belli.
Nous n’avons pas de crainte à avoir, toutes leurs
tentatives sont les symptômes de leur incapacité à endiguer notre progression.
Aucune armée ne peut arrêter l’élan d’un peuple. Dans l’Histoire, ceux qui s’y
sont risqués ont toujours fini par échouer.
Gabriel Robin
via Bld Voltaire
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