vendredi 22 mai 2015


Manuel Valls envisagerait-il d’interdire le Front national ?

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Aucune armée ne peut arrêter l’élan d’un peuple. Dans l’Histoire, ceux qui s’y sont risqués ont toujours fini par échouer.

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FacebookTwitInvité de la matinale de France Inter, l’avocat pénaliste à l’air perpétuellement renfrogné, Maître Éric Dupond-Moretti, avait eu ces mots à propos du Front national : « C’est un parti qui n’est pas républicain ».
Puis, poursuivant sur sa lancée, il avait rajouté : « Je pense qu’il faut l’interdire, oui [le Front national].
Mais c’est compliqué car après, il y a des reconstitutions dissoutes. »

Je ne vais pas démontrer à nouveau que les antirépublicains sont les gens comme
Me Dupond-Moretti ou Jean-Christophe Cambadélis, ou bien encore que la préférence nationale est consubstantielle à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et, donc, à nos institutions.
 
Nul besoin, non plus, de s’attarder longuement sur l’idée que ces messieurs se font de la démocratie ; car lorsqu’ils s’interrogent sérieusement, et à voix haute, sur la possibilité d’interdire un parti qui rassemble un quart des électeurs, 
ils méprisent le principe même du pluralisme inhérent au régime politique dans lequel le « peuple commande ».
 
Démonstration est donc faite que ces « Charlie » entendent avant tout créer, ou conserver, pour la France un mode de fonctionnement oligarchique, supranational et autoritaire.
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Ce rappel d’actualité fait écho à la rumeur rapportée par Marine Le Pen concernant Manuel Valls.
Il semblerait que ce dernier, effrayé par la poussée démocratique d’une force réellement républicaine et patriotique, ait envisagé, à plus ou moins long terme, la possibilité juridique de faire interdire le Front national.

Cela est bien entendu impossible, à moins de dénaturer l’État de droit et les lois.

Néanmoins, les velléités de cette élite qui méprise le peuple ne sont pas surprenantes et doivent inquiéter au plus haut point tous les vrais républicains et tous les démocrates.

Ils nous indiquent qu’ils ne sont pas attachés du tout à la permanence historique de la France, qu’ils pensent même que notre pays n’existe déjà plus, et qu’ils feront tout pour protéger leur vision du monde (mais aussi, n’en doutons pas, leurs intérêts les plus triviaux) des aspirations populaires qui viendraient à la contredire.

Leur vision du monde n’est pas complexe, on peut la résumer en une phrase de François Hollande, rapportée par La Tribune : « Le monde n’est pas facile, il n’est pas gentil. »
 
En somme, eux seuls sont les « gentils », et nous tous sommes les « méchants ».
Cette dialectique, digne des films de super-héros américains qui envahissent nos écrans de cinéma, permet de tout justifier.
Face au « mal », tous les coups sont permis, y compris les plus bas.
D’où l’enquête injuste contre les assistants parlementaires du Front national ou les offensives régulières et infondées contre le financement du parti.
L’idée est de préparer le terrain à une marginalisation future du courant patriote, afin de favoriser l’émergence d’une France d’après totalement dissoute dans la globalisation.
Autrement, et à raison, le peuple prendrait leurs manœuvres pour un casus belli.

Nous n’avons pas de crainte à avoir, toutes leurs tentatives sont les symptômes de leur incapacité à endiguer notre progression.
 
Aucune armée ne peut arrêter l’élan d’un peuple. Dans l’Histoire, ceux qui s’y sont risqués ont toujours fini par échouer.

 

Gabriel Robin via Bld Voltaire

 

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