mercredi 13 mai 2015

LORSQUE LES VOYOUS FONT LA LOI


Le 10 mai dernier, une famille de six personnes (un couple et ses quatre enfants) a dû déménager en urgence de leur domicile situé à 300 mètres du commissariat de Roubaix, pour s'entasser dans une minuscule chambre d'hôtel.

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.Le 10 mai dernier, une famille de six personnes (un couple et ses quatre enfants) a dû déménager en urgence de leur domicile situé à 300 mètres du commissariat de Roubaix, pour s’entasser dans une minuscule chambre d’hôtel.

En cause : le harcèlement subi depuis un an dont les auteurs sont des voyous parfaitement identifiés, et contre lesquels un syndicat de policiers avouera « qu’ils ne peuvent pas faire grand-chose dans ce genre de situation », pointant leur manque d’effectifs pour assurer efficacement la sécurité des citoyens.

Il semble cependant que la principale difficulté soit liée à la minorité de ces délinquants, lesquels, lorsqu’ils sont interpellés par les forces de l’ordre, sont systématiquement relâchés à l’issue de leur garde à vue, parfois même sans faire l’objet de poursuites judiciaires.

Comment, dès lors, pourraient-ils ne pas éprouver un fort sentiment d’impunité, et passer à l’acte sans craindre d’être sanctionnés ?

Ce constat ressemble étrangement à celui qu’avait fait le général Soubelet, ex-numéro trois de la gendarmerie nationale, devant la commission parlementaire chargée de la lutte contre l’insécurité, le 18 décembre 2013.

Pour mémoire, sa sincérité ayant déplu aux ministres de l’Intérieur et de la Justice de l’époque (monsieur Valls et madame Taubira), il a été désavoué publiquement et a dû quitter son poste pour prendre le commandement de la gendarmerie d’outre-mer.

Les dysfonctionnements des services de l’État dans un domaine aussi régalien que celui de la sécurité doivent nous alerter sur le risque de voir naître sur notre territoire de véritables voyoucraties.

Notre paix sociale ne dépend plus, dès lors, que du niveau d’exaspération de la population, qui paraît atteindre, à juste titre, un seuil inquiétant…

Source : Bld Voltaire
 

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