Le 10 mai dernier, une famille de six
personnes (un couple et ses quatre enfants) a dû déménager en urgence de leur
domicile situé à 300 mètres du commissariat de Roubaix, pour s'entasser dans
une minuscule chambre d'hôtel.
.
Le 10 mai dernier, une famille de six personnes (un
couple et ses quatre enfants) a dû déménager en urgence de leur domicile situé
à 300 mètres du commissariat de Roubaix, pour s’entasser dans une minuscule
chambre d’hôtel.
En cause : le harcèlement subi depuis un an dont
les auteurs sont des voyous parfaitement identifiés, et contre lesquels un
syndicat de policiers avouera « qu’ils ne peuvent pas faire grand-chose
dans ce genre de situation », pointant leur manque d’effectifs pour
assurer efficacement la sécurité des citoyens.
Il semble cependant que la principale difficulté soit
liée à la minorité de ces délinquants, lesquels, lorsqu’ils sont
interpellés par les forces de l’ordre, sont systématiquement relâchés à l’issue
de leur garde à vue, parfois même sans faire l’objet de poursuites judiciaires.
Comment, dès lors, pourraient-ils ne pas éprouver un
fort sentiment d’impunité, et passer à l’acte sans craindre d’être
sanctionnés ?
Ce constat ressemble étrangement à celui qu’avait fait
le général Soubelet, ex-numéro trois de la gendarmerie nationale, devant la
commission parlementaire chargée de la lutte contre l’insécurité, le 18
décembre 2013.
Pour mémoire, sa sincérité ayant déplu aux ministres de l’Intérieur et de la Justice de l’époque (monsieur Valls et madame Taubira), il a été désavoué publiquement et a dû quitter son poste pour prendre le commandement de la gendarmerie d’outre-mer.
Pour mémoire, sa sincérité ayant déplu aux ministres de l’Intérieur et de la Justice de l’époque (monsieur Valls et madame Taubira), il a été désavoué publiquement et a dû quitter son poste pour prendre le commandement de la gendarmerie d’outre-mer.
Les dysfonctionnements des services de l’État dans un
domaine aussi régalien que celui de la sécurité doivent nous alerter sur le
risque de voir naître sur notre territoire de véritables voyoucraties.
Notre paix sociale ne dépend plus, dès lors, que du
niveau d’exaspération de la population, qui paraît atteindre, à juste titre, un
seuil inquiétant…
Source : Bld Voltaire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire