La presse locale se fait l'écho des méthodes
staliniennes
de la CGT contre un salarié de la société Amazon qui se
trouve
être le Délégué départemental adjoint du Parti
de la France en Saône-et-Loire,
Benjamin Lematte.
Chalon : la CGT cherche-t-elle à faire licencier un militant d'extrême
droite ?
Un salarié d’Amazon peut-il militer à
l’extrême droite en
dehors de son temps de travail ?
Le Chalonnais Benjamin
Lematte estime que la CGT
chercher à le faire licencier.
Il l’affirme. Lorsqu’il travaille chez
Amazon à Sevrey, le
Chalonnais Benjamin Lematte ne parle jamais de politique
: « Mon cerveau je le déconnecte
à l’entrée d’Amazon,
pendant mon temps de travail la politique n’existe plus.
» Pourtant, nombreux sont les collègues à savoir que le
jeune homme milite, sur son temps libre, à l’extrême
droite. Benjamin Lematte
est passé par le Front National,
le Bloc Identitaire et milite aujourd’hui au
Parti de la
France fondé par Carl Lang.
Dernièrement, il s’est fait remarquer à
Chalon-sur-Saône.
Lors du premier rassemblement organisé place de l’hôtel de
ville suite au drame de Charlie Hebdo , le Chalonnais et
quelques amis ont
brandi des panneaux «
stop islam » et
« islam dehors » avant d’être conspué par la foule et invités
par la
police à vider les lieux.
Un « fait d’arme » dont Benjamin Lematte n’a pas
hésité à
se vanter sur les réseaux sociaux.
Le «
coup d’éclat » de trop pour les
syndicats ?
Chez
Amazon, l’acte militant du Chalonnais n’est pas passé
inaperçu. À tel point que
Benjamin Lematte affirme
aujourd’hui que son engagement à l’extrême droite lui
crée
des difficultés dans sa vie professionnelle. Difficultés qu’il
juge
contraire à la liberté d’expression :
« La CGT Amazon souhaite nuire à ma vie
professionnelle
en raison de mes opinions personnelles et de mes actions
politiques, visibles uniquement à l’extérieur de
l’entreprise », dénonce-t-il.
Quelques jours après l’incident place de
l’hôtel de ville, un
Couriel a en effet été envoyé à toutes les organisations
syndicales d’Amazon par Sébastien Boissonnet délégué
Syndical Centrale CGT.
L’objet du courriel était de réaliser
une déclaration commune aux syndicats
suite aux attentats
de Paris. Mais le cas de Benjamin Lematte était également
abordé. «
Je vous demande aussi et en commun la mise en
place d’une réunion avec la
direction France Amazon
concernant ce salarié à Chalon », pouvait-on lire dans le
Couriel.
Pour le militant
nationaliste qui a eu vent du courriel, le
message est clair : le syndicat
cherche à le faire licencier.
Benjamin Lematte s’était d’ailleurs, par le
passé, opposé
aux mouvements de grève organisé par la CGT sur le site de
Sevrey.
La
CGT dément
À La CGT Amazon on n’a pas du tout la même lecture.
Alain Jeault explique au nom de son organisation : « La CGT
Amazon dans sa
démarche avec les autres organisations
syndicales et la direction Amazon France
a demandé une
réunion dont le but n’est pas de sanctionner qui que ce soit,
mais de demander la mise en place d’une information
auprès des salariés afin de
ne pas faire au sein de
l’entreprise d’amalgame suite aux événements des 7, 8
et
9 janvier 2015 et de rester vigilant sur ce sujet. »
Contactée par Le JSL , la direction
d’Amazon affirmait ce
week-end n’avoir reçu aucune demande allant dans ce sens
et précisait : «
Chaque salarié d’Amazon est libre de ses
engagements politiques ou associatifs
en dehors de
l’entreprise, dès lors que cela n’impacte pas le
fonctionnement de
l’entreprise. »
Si
vous souhaitez contacter le commissaire du peuple
Sébastien Boissonnet, le
délégué syndical cégétiste à
l'origine de cette cabale politique contre notre
militant,
vous pouvez le joindre au 06.70.72.10.39 pour lui dire
tout le bien
que vous pensez de sa conception de
l'action syndicale.
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