Le Grand Remplacement n'est pas un
« fantasme racialiste » -
n'en déplaise à Gaëtan Dussausaye - mais un
changement de civilisation bien
réel.
Dans un entretien avec le JDD, ce 2
novembre, Marine Le Pen parle de « concept » et de « vision complotiste » en évoquant
le terme de « Grand
Remplacement », qu’elle réfute catégoriquement.
Elle n’adhère pas davantage à la thèse du « plan établi ». C’est
surprenant et même très contrariant de la part d’une candidate qui se prépare à
endosser l’habit de chef d’État.
Madame Le Pen le dit, pourtant : l’immigration,
depuis trente ans, est utilisée par les milieux financiers pour peser à la
baisse sur les salaires, elle constitue un réservoir électoral, en substitution
de la perte de l’électorat ouvrier ; cela ne fait aucun doute, ni pour Mme
Le Pen, ni pour les citoyens, de plus en plus nombreux à le subir ou simplement
à le constater. En effet, en novembre 2013, pour un sondage IFOP, 73 % des
employés et 80 % des ouvriers disaient ressentir une « préférence immigrée ».
L’immigration massive, pourtant accréditée par madame Le Pen, ne relèverait
pas d’un plan alors que ses conséquences démographiques – compte tenu des taux
de natalité observés chez les femmes maghrébines et africaines – sont
parfaitement prévisibles ?
En outre, les récentes mesures de politique familiale à l’encontre des
familles françaises, et particulièrement de celles appartenant à la classe
moyenne, ne visent-elles pas, elles aussi, au remplacement de population ?
Décourager les familles françaises de faire des enfants laisse soupçonner
des desseins inavouables. Et Marine Le Pen, non seulement n’y aurait jamais
réfléchi, mais désavoue ce que constatent quotidiennement de plus en plus de
citoyens : la raréfaction des Français de souche dans des zones de plus en
plus vastes ? Le déni du FN quant aux visée politiques de l’accroissement
sans précédent de populations allogènes nous laisse cois.
En effet, si le Front national n’est pas en mesure d’analyser
rationnellement les conséquences démographiques de l’immigration massive
sciemment perpétrée par les élus UMPS depuis 40 ans, comment serait-il capable
de prévoir… et, en conséquence, de gouverner ?
Ennuyeux, donc, que Marine Le Pen occulte des
arrière-pensées économiques ouvertement exprimées. En 2011, Karine Berger et
Valérie Rabault, deux économistes interviewées par La Tribune, affirmaient
que pour pallier le vieillissement de sa population, la France, d’ici 2040,
avait besoin de 10 millions d’immigrés. En 2014, l’OCDE préconise, elle aussi,
l’immigration comme solution au vieillissement de l’Europe.
Marine Le Pen, en jetant l’anathème sur une partie de son électorat de base
– les identitaires – espérerait elle ainsi accéder à une respectabilité
digne de l’UMP et du PS ?
Source : Caroline Artus via Bld Voltaire
NDLR : Vous voyez elle n'y crois pas. Elle a déjà achetée sa BURKA
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