Là, ce n’est plus une blague, car les Hauts-de-France naturistes, ça existe dans la région.
Soit des noms qui n’en sont pas, puisque coupés de toutes formes de repères traditionnels et de réalités historiques.
À juste titre, Éric Zemmour rappelait ce mardi sur
les ondes de RTL que toute cette affaire allait de pair avec une autre
déterritorialisation, celle des prénoms qui, sortis du carcan du calendrier
grégorien, voguaient au gré des modes et des vents, donnant lieu au passage à
des marqueurs « sociaux et ethniques » des plus « stigmatisants ».
Il est un fait qu’on n’a jamais vu un « Kevin » ou un
« Mohammed » à la tête du MEDEF.
Il est un autre fait que lorsqu’un ancien ministre
telle que Cécile Duflot prénomme sa fille Térébenthine, c’est un peu la porte
ouverte à toutes les fenêtres.
Grâce à Jean-Pierre Raffarin, on connaissait la « France
d’en haut », mais aujourd’hui, on connaîtra la défunte région
Nord-Picardie sous son nouveau prénom de baptême « Hauts-de-France ».
Comme le notait encore le même Éric Zemmour, l’ancien Pays basque devrait donc,
en toute logique, bientôt devenir « Région en bas à gauche près de
l’Espagne », tandis que la Provence chère à Alphonse Daudet aurait
aussi vocation à être désignée comme « Région en bas à droite, près de
l’Italie ».
Et la Corse, « Région encore plus en bas à droite
mais pas vraiment en France ».
Pourtant, le gag amène la farce, le bidule crée le
machin, et quand les crétins dansent en masse, il n’y a généralement plus
personne dans la fosse d’orchestre.
La preuve par les clubs
naturistes…
Si, si. Là, ce n’est plus une blague, car les Hauts-de-France
naturistes, ça existe dans la région.
À poil, oui ! Mais à condition de ne
pas être dénudés de cette appellation, déposée par ladite association depuis
plus de vingt ans.
Un comble de vouloir conserver ces
« hauts », pour des gens ayant bazardé le bas depuis belle lurette.
Enfin, ce gouvernement « hautiste » a quelques excuses quant à
l’importance prise par cette nouvelle bataille d’Hernani sémantique : il
ne se passe rien de grave en France, nos compatriotes sont tous fatigués d’être
milliardaires et tout fonctionne au poil, si l’on ose prétendre en la
circonstance.
Remarquez, ce sont les mêmes qui, il y a quelques
décennies déjà, parlaient d’« Hexagone », à croire que le vocable de
« France » ait été susceptible de leur écorcher la gueule.
Pour le citoyen de base, quoique se situant au
centre et entendant garder la tête haute, il y a de quoi s’en trouver sens
dessus dessous, surtout s’il loge au-dessus de son voisin de dessous et que sa
femme du dessus porte de beaux dessous, pour paraphraser le cher et
irremplaçable Raymond Devos.
PS : papier écrit du Hurepoix, pays du bas de
l’Île-de-France, elle même en haut de la France d’en bas.
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