Congrès de l’UOIF de Lille : fatwa de
mort de l’EI contre Laurence Marchand-Taillad !
Nous avions salué en son temps la détermination de Laurence
Marchand-Taillade qui, sans doute parce qu’elle est dans les sphères du pouvoir
socialiste caressant dans le sens du poil ses alliés du PRG, avait été suivie
par les politiques.
Qui croira encore une seconde que l’UOIF, menée par les les Lasfar et
Oubrou n’ont aucun lien avec les Frères musulmans, les terroristes et l’Etat
Islamique ?
Quand on invite des conférenciers qui ne peuvent que relayer en
France les principes de Daech, est-on innocent ?
Quand, parce que les
conférenciers qu’on a invités sont interdits, celle qui a dit non est
condamnée à mort, est-on innocent ?
Quant à l’Etat français, qui reçoit et caresse dans le sens du poil l’UOIF
et ses vils représentants, il a cette condamnation sur le mains.
On n’ose
croire qu’il s’agisse d’une machination gouvernementale pour faire du Valls,
c’est-à-dire jouer sur tous les fronts, mais avec eux tout est possible…
« Vous êtes condamnée à la peine capitale.
C’est désormais une question
d’heure. »
Ce message en arabe, a été envoyé à partir d’un site internet islamiste à Laurence Marchand-Taillade,
Secrétaire nationale du Parti radical de gauche.
Elle vit maintenant sous
protection policière.
Avec le soutien du Ministère de l’intérieur, Marchand-Taillade a obligé les
Frères Musulmans à renoncer à la conférence de trois fondamentalistes
islamistes à la Réunion annuelle des musulmans du Nord (RAMN), un événement
organisé par la branche nordiste de l’Union des organisations islamiques de
France (UOIF).
Les islamistes en question étaient le Syrien Mohamed Rateb al
Nabulsi, le Marocain Abouzaid al Mokrie et le Saoudien Abdullah Salah Sana’an.
Les trois prônent la peine de mort pour les homosexuels, dénoncent la « coalition
internationale des Infidèles » contre l’Etat islamique, affirment que les juifs
sont un « ferment de destruction des nations » et que la seule musique
autorisée est la musique religieuse.
Laurence Marchand-Taillade a publié un article dans Le Figaro ou elle a réclamé l’expulsion
de ces trois islamistes porteurs d’un « message antisémite et pro-djihadiste ».
Dans le magazine Marianne, Marchand-Taillade a co-écrit
avec le journaliste franco-algérien Mohamed Sifaoui, un article appelant à la
démission de Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité. Dans
un entretien accordé à Gatestone, Marchand Taillade déclare :
« Je suis
présidente d’une association qui milite pour la
laïcité depuis 2010.
J’ai dénoncé de nombreuses dérives d’élus locaux ou
d’institutions influentes telles que l’Observatoire de la
laïcité, dirigé par Jean-Louis Bianco. (…) Sous l’égide
du premier ministre, notre « Observatoire de la
laïcité » encourage l’islamisme par le dialogue
permanent qu’il entretient avec des radicaux peu
fréquentables. Le 14 novembre dernier,
Jean-Louis Bianco et Nicolas Cadène, président et
rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité, ont
été jusqu’à signer une tribune intitulée «Nous Sommes
Unis », aux côtés du rappeur Médine (sa chanson
« don’t laïke » appelle à la crucifixion des « laïcards
»), du Collectif Contre l’Islamophobie en France (qui
manipule des statistiques pour faire croire à une
islamophobie d’Etat) ou encore aux côtés de Nabil
Ennasri (un Frère musulman qatari). Jean-Louis Bianco
est sorti totalement de son rôle. Au lieu de défendre
la laïcité au nom du gouvernement, il donne du crédit
à des organisations (…) salafistes en guerre contre nos
valeurs ».
laïcité depuis 2010.
J’ai dénoncé de nombreuses dérives d’élus locaux ou
d’institutions influentes telles que l’Observatoire de la
laïcité, dirigé par Jean-Louis Bianco. (…) Sous l’égide
du premier ministre, notre « Observatoire de la
laïcité » encourage l’islamisme par le dialogue
permanent qu’il entretient avec des radicaux peu
fréquentables. Le 14 novembre dernier,
Jean-Louis Bianco et Nicolas Cadène, président et
rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité, ont
été jusqu’à signer une tribune intitulée «Nous Sommes
Unis », aux côtés du rappeur Médine (sa chanson
« don’t laïke » appelle à la crucifixion des « laïcards
»), du Collectif Contre l’Islamophobie en France (qui
manipule des statistiques pour faire croire à une
islamophobie d’Etat) ou encore aux côtés de Nabil
Ennasri (un Frère musulman qatari). Jean-Louis Bianco
est sorti totalement de son rôle. Au lieu de défendre
la laïcité au nom du gouvernement, il donne du crédit
à des organisations (…) salafistes en guerre contre nos
valeurs ».
Dès 2014, Marchand Taillade à dénoncé auprès des services de l’Etat, ces
conférenciers islamistes qui viennent « pour endoctriner nos jeunes et les
dresser contre leur patrie ».
En septembre 2015, elle a révélé le scandale de
ces trois prédicateurs antisémites et sexistes : « Rachid Abou Houdeyfa, qui,
sur les réseaux sociaux, enjoint aux femmes musulmanes de porter le voile islamique
sous peine des feux de l’Enfer dans l’au-delà, et des agressions sexuelles en
ce bas-monde ; Nader Abou Anas, qui justifie le viol conjugal ; ou encore Hatim
Abou Abdillah qui promet un châtiment atroce aux femmes coquettes, sans parler
d’Éric Younous qui considère les juifs comme des êtres condamnés de par leur
religion ! »
Marchand Taillade a poursuivi son action à Paris et Lille les 6 et 7
février 2016, contre Tariq Ramadan et Mohamad Ratib Al-Nabulsi, un Frère
Musulman homophobe, pro-charia, pro-Hamas et pro-jihad ; contre Abouzaïd
Almoqri el-Idrissi, un Frère Musulman ouvertement antisémite ; contre le
saoudien Abdellah Sana’an, Imam à Médine, signataire d’un appel au Jihad en
Syrie, homophobe, sexiste…
Comment a-t-elle réagi face à la menace de mort ?
« Après
quelques instants d’effroi, j’ai décidé de
porter plainte et de faire front. Si ses menaces
existent, c’est que je déjoue les plans des Frères
musulmans en les portant au grand jour. J’ai décidé
de ne renoncer à rien, même si je prends plus de
précautions dans mes déplacements. Les islamistes ont
commencé un long travail d’infiltration et de conquête
dans tous les secteurs de la société civile, il y a déjà
plus de trente ans. Ils répondent à une doctrine écrite
au début du 20è siècle par Hassan al Bana, le grand
père de Tariq Ramadan. Celui-ci prône un islam
radicalisé, politique, dont le combat – « le djihad » –
peut prendre toutes les formes. Leur bannière
comporte deux sabres et le coran : endoctrinement et
violence. La France est un territoire cible pour
plusieurs raisons : une forte population immigrée
d’origine maghrébine qui se trouve prise en otage ; un
pays laïc contre lequel il est possible de retourner les
armes de la démocratie ; des élus politiques faibles qui
ont renoncé à faire appliquer les lois depuis déjà 30
ans
porter plainte et de faire front. Si ses menaces
existent, c’est que je déjoue les plans des Frères
musulmans en les portant au grand jour. J’ai décidé
de ne renoncer à rien, même si je prends plus de
précautions dans mes déplacements. Les islamistes ont
commencé un long travail d’infiltration et de conquête
dans tous les secteurs de la société civile, il y a déjà
plus de trente ans. Ils répondent à une doctrine écrite
au début du 20è siècle par Hassan al Bana, le grand
père de Tariq Ramadan. Celui-ci prône un islam
radicalisé, politique, dont le combat – « le djihad » –
peut prendre toutes les formes. Leur bannière
comporte deux sabres et le coran : endoctrinement et
violence. La France est un territoire cible pour
plusieurs raisons : une forte population immigrée
d’origine maghrébine qui se trouve prise en otage ; un
pays laïc contre lequel il est possible de retourner les
armes de la démocratie ; des élus politiques faibles qui
ont renoncé à faire appliquer les lois depuis déjà 30
ans
Nous ne
pouvons pas laisser les Français de confession
musulmane, des jeunes pour la plupart, tomber dans le
piège du communautarisme et de la haine du pays qui
les a vus naître et qui les considère comme partie
intégrante de la Nation. »
musulmane, des jeunes pour la plupart, tomber dans le
piège du communautarisme et de la haine du pays qui
les a vus naître et qui les considère comme partie
intégrante de la Nation. »
La protection policière permanente qui entoure Mme Marchand-Taillade est la
même que celle qui a été instaurée auprès d’autres personnalités comme Marine
Le Pen, président du Front National, Samia Ghali, sénatrice et maire à
Marseille ou Albert Lévy, qui a mené des enquêtes sur
les islamistes fondamentalistes.
Mais cette protection policière a aussi été
étendue à des dizaines d’intellectuels, écrivains et journalistes qui
critiquent l’islam.
Le plus fameux est Michel Houellebecq qui vit sous protection de la
gendarmerie depuis la publication de Soumission, son dernier roman.
Mais
il y a aussi Éric Zemmour, journaliste et auteur de Le
Suicide Français, protégé par deux policiers jusque que dans les tribunaux
ou des organisations islamistes l’assignent pour le faire taire en l’accusant
d’« islamophobie ».
Riss, directeur de Charlie Hebdo et les dessinateurs survivants de
ce journal vivent également sous protection policière.
L’adresse de leurs nouveaux
locaux est tenue secrète.
Mon ami Robert Redeker, professeur de philosophie,
condamné à mort par les islamistes pour un articleécrit dans Le Figaro, vit
comme un fugitif ou un prisonnier politique dans son propre pays.
Son
enseignement et ses cours ont été suspendus, il a vendu sa maison, a été obligé
au secret pour rendre un dernier hommage à son père et le mariage de sa fille a
été organisé par la police.
Il explique qu’« aucun débat n’est possible »
en France après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Son livre n’a été
publié qu’en Italie.
Frédéric Haziza, journaliste radio et chroniqueur de l’hebdomadaire Le
Canard Enchaîné, vit sous protection policière, tout comme Philippe Val qui a publié les caricatures
danoises de Mahomet à l’époque où il était directeur de Charlie Hebdo.
La journaliste franco-algérienne Zineb el Rhazaoui est toujours entourée de six policiers, tout
comme le courageux imam Hassen Chalghoumi qui a la même protection qu’un
chef d’Etat.
En Grande Bretagne, la fatwa prononcée en 1989 contre Salman Rushdie a fait
comprendre aux journalistes et universitaires, ce qu’il en coutait de critiquer
l’islam.
Aux Pays Bas, il a suffi d’assassiner Theo Van Gogh, réalisateur de Submission,
un film sur une femme violée au sein d’un mariage forcé.
Le député Geert
Wilders doit tenir des meetings politiques vêtu d’un gilet pare-balles et Ayaan
Hirsi Ali, auteur du scénario de Submission, a dû trouver refuge aux
Etats Unis.
En Suède, l’artiste Lars Vilks vit désormais caché. Au Danemark,
les bureaux du Jyllands- Posten qui a publié les caricatures de Mahomet
sont désormais entourés de barbelés hauts de deux mètres et longs d’un kilomètre.
Ce journal a l’apparence d’une ambassade américaine au Moyen Orient.
En France, la chasse demeure toujours ouverte contre les critiques de
l’islam, même après la décimation des courageux dessinateurs.
Pour combien de
temps encore ?
Par Giulio Meotti, chroniqueur
culture d’Il Foglio, est un journaliste et un
écrivain italien – Gatestone institute – JSSNews
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