François Hollande, a décidé, pour la
première fois, de commémorer cette année, le 19 mars 1962 et les Accords
d’Evian.
Le
président de la République, François Hollande, a décidé, pour la première fois,
de commémorer cette année le 19 mars 1962 et les accords d’Évian.
C’est sa
meilleure façon de se réconcilier ainsi avec les gauchistes socialistes et les
communistes.
Il devrait, dans la même foulée, fêter le 18 juin 1815 (la défaite
de Waterloo) et le 22 juin 1940 (la signature de l’armistice devant les nazis).
Le
19 mars 1962 : fin de la guerre d’Algérie, c’est un mensonge éhonté.
Les
accords d’Évian obligeaient la France à un « cessez-le-feu » en
Algérie, mais autorisaient le Front de libération nationale (FLN) et l’Armée de
libération nationale (ALN) à enlever, assassiner, massacrer à volonté de jeunes
soldats, des civils innocents et des harkis, alors que l’armée française avait
l’obligation de rester l’arme au pied, sur ordre de De Gaulle.
Ce
même jour, 19 mars 1962, à Eckmül (Oran), 16 personnes, dont trois femmes, sont
enfermées dans un hangar et l’ALN y met le feu.
Elles sont toutes carbonisées.
Ce même jour, la gendarmerie d’Oran signale que des dizaines d’Européens sont
séquestrés, jusqu’à ce que mort s’ensuive, pour servir de donneurs de sang pour
les combattants de l’ALN.
On les retrouve la peau collée aux os et totalement
vidés de leur sang.
Après
ce 19 mars 1962, et je cite sous le contrôle de M. Eugène-Jean Duval,
inspecteur général des armées et les « archives officielles » :
–
91 actions de guerre de l’ALN et du FLN contre la France ;
– le 20 mars 1962, 18 soldats tués et 3 blessés ;
– 90 soldats français disparus ;
– 239 soldats français faits prisonniers par l’ALN, qui ne sont jamais revenus ;
– 1.580 civils européens disparus (dont des dizaines de femmes expédiées vers des bordels militaires de l’ALN).
Entre
le 19 mars et le 5 juillet 1962, ce fut une hécatombe : plus de 5.000
enlèvements ; 1.165 civils assassinés ; 1.773 disparus ;– le 20 mars 1962, 18 soldats tués et 3 blessés ;
– 90 soldats français disparus ;
– 239 soldats français faits prisonniers par l’ALN, qui ne sont jamais revenus ;
– 1.580 civils européens disparus (dont des dizaines de femmes expédiées vers des bordels militaires de l’ALN).
plus de 60.000 harkis massacrés ainsi que leurs familles.
S’ajoute à cela
l’interdiction, par le gouvernement français, à la Croix-Rouge internationale
de s’y intéresser.
En témoigne le télégramme (très secret) signé Louis Joxe,
daté du 2 avril 1962 :
« Je serais, pour ma part, hostile à une
intervention quelconque de la Croix-Rouge internationale dans tout ce qui
concerne les arrestations et détentions d’Européens. »
Après
le 19 mars 1962 se met en place le blocus de Bab El Oued.
L’armée, l’aviation,
les tanks tirent sur les habitants. Le 26 mars 1962, sur ordre de De Gaulle,
confirmé par Christian Fouchet, Haut-Commissaire en Algérie, l’armée française
tire sur une population désarmée qui manifestait devant la Grande Poste de la
rue d’Isly, à Alger : plus de 46 morts et 200 blessés.
La
France a reconnu officiellement des « morts pour la France », en
Algérie, après le 19 mars 1962.
C’est bien la preuve que les accords d’Évian
n’ont jamais marqué la fin de la guerre.
Nous aimerions savoir comment leurs
noms ont été inscrits sur les monuments aux morts.
Sous
les ordres des généraux Ailleret et Katz, l’armée française a terminé cette
guerre, gagnée totalement sur le terrain, dans le déshonneur le plus total.
M. le
président de la République et Messieurs les maires des villes et communes de
France dans lesquelles vivaient ces jeunes soldats et leurs familles, quand
vous célébrerez cette date, ce prochain 19 mars 2016, et que vous garderez une
minute de silence, vous les entendrez, tous ceux qui sont morts après le 19
mars 1962, vous hurler leur mépris et leur colère.
Le
19 mars 1962, le chef de l’État français et son gouvernement ont
« signé » un crime contre l’humanité. Un demi-siècle plus tard, ne
soyez pas leurs complices ! Pour votre information, ne manquez pas le
magazine de France 3 du jeudi 17 mars à 23 h 45 :
« Prisonniers français du FLN », suivi du film L’Amère Patrie.
Manuel Gomez via Bld Voltaire
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